Demain ça fera une semaine que je suis arrivée. Mais avec tout ce qui se passe ici, je n’ai pas eu le temps d’en profiter du tout, ni même de l’apprécier. J’ai eu une bouffée de déprime hier soir. Encore aujourd’hui, c’est un peu rough. Les choses n’avancent pas assez vite, alors je me retrouverai avec beaucoup de travail à faire dans les prochaines semaine. Je n’ai pas une seule boite de défaite à l’heure qu’il est. Par contre, je commence à en voir le bout.
La relation avec mes propriétaires semblait sur le point de s’envenimer, et ça m’ajoutait une couche d’angoisse dont j’aurais pu me passer. Finalement tout est rentré dans l’ordre et tout le monde avait le sourire aujourd’hui. Ça m’a grandement soulagée, parce que franchement, ça aurait été la goutte!
Aujourd’hui j’ai fait du découpage, de 8 heures ce matin à 8 heures ce soir… Et je ne peux pas rouler les murs, car il reste beaucoup de plâtre à faire. Mais y a rien comme une grosse journée de travail manuel pour faire le vide et prendre du recul sur tout ce qui nous préoccupe. Je me couche donc ce soir épuisée, mais en bien meilleure forme psychologique que je l’ai été dans la dernière semaine.
J’ai hésité avant de publier ce billet, me demandant si je ne devrais pas le mettre sur An Unexamined Life, mais finalement je trouve que c’est tout à fait pertinent de mettre ça ici. Ça fait partie de mon arrivée, un peu (beaucoup!) plus cahoteuse que ce que j’avais prévu!