Encore sur le flat

Demain ça fera une semaine que je suis arrivée. Mais avec tout ce qui se passe ici, je n’ai pas eu le temps d’en profiter du tout, ni même de l’apprécier. J’ai eu une bouffée de déprime hier soir. Encore aujourd’hui, c’est un peu rough. Les choses n’avancent pas assez vite, alors je me retrouverai avec beaucoup de travail à faire dans les prochaines semaine. Je n’ai pas une seule boite de défaite à l’heure qu’il est. Par contre, je commence à en voir le bout.

La relation avec mes propriétaires semblait sur le point de s’envenimer, et ça m’ajoutait une couche d’angoisse dont j’aurais pu me passer. Finalement tout est rentré dans l’ordre et tout le monde avait le sourire aujourd’hui. Ça m’a grandement soulagée, parce que franchement, ça aurait été la goutte!

Aujourd’hui j’ai fait du découpage, de 8 heures ce matin à 8 heures ce soir… Et je ne peux pas rouler les murs, car il reste beaucoup de plâtre à faire. Mais y a rien comme une grosse journée de travail manuel pour faire le vide et prendre du recul sur tout ce qui nous préoccupe. Je me couche donc ce soir épuisée, mais en bien meilleure forme psychologique que je l’ai été dans la dernière semaine.

J’ai hésité avant de publier ce billet, me demandant si je ne devrais pas le mettre sur An Unexamined Life, mais finalement je trouve que c’est tout à fait pertinent de mettre ça ici. Ça fait partie de mon arrivée, un peu (beaucoup!) plus cahoteuse que ce que j’avais prévu!

Je pourrai être une princesse

361 jours to go… Je suis pleine de bonnes intentions, mais considérant les conditions dans lesquelles je vis, pour la substance, soyez indulgents, ça viendra un peu plus tard.

Les journées sont longues, très longues. Lever vers 6h30 (les gars de la construction arrivent à 7), peinture, ménage ou autre jusqu’à midi. Douche chez le proprio et départ vers le boulot. Je termine à 21 heures, et arrivée à la maison, on continue la peinture, le charriage de meubles d’une pièce à l’autre, etc.

J’en parle comme ça, mais je ne me plains pas.

Ça va être mon petit château ici… Ça sent la poussière, la peinture, et un peu le bonheur.

 

People watching

Je crois d’ailleurs que mon nouveau passe-temps sera: le PEOPLE WATCHING. Verdun, c’est magnifique ok? Jamais eu autant de plaisir à simplement regarder les gens.

Sur Mook Life, on en fait une forme d’art. Si vous n’êtes pas familiers avec ce blogue, courrez-y. Hier soir avant d’aller dormir j’ai pris une petite marche. En passant devant l’église, il y avait un banc de libre. Je m’y suis assise. J’aurais pu rester là des heures. Et encore ce matin. C’est une explosion d’humains! C’est beau.

 

Deux oeufs bacon

Première marche sur la Promenade Wellington ce matin. J’avais juste envie d’un déjeuner normal, deux oeufs bacon… mais il n’y avait rien! Apparemment que j’aurais dû aller au Bora Bora. Le Gaumond semblait fermé. C’est vraiment cool tous les restos Bengali, Vietnamien, Péruvien, etc. Mais un spot à déjeuners pas de flafla, ce serait pas un luxe.

Je travaille de soir cette semaine. Bien hâte de voir ce qui est ouvert passé 21 heures dans le coin. Épicerie? Resto? Suis allée faire du repérage au IGA et au Métro… C’est pas la mer à boire. Mais j’ai surtout hâte de visiter les petits marchés, la fromagerie, le boucher, la fruiterie. Oh, j’ai aussi vu une pâtisserie polonaise!

Lendemain de veille

Se relever d’une crise de panique, c’est pas toujours facile. Mais le fait d’avoir la tête complètement envahie par le déménagement et les travaux à faire m’a probablement aidé. Hier matin vers 9h je l’ai sentie venir. C’est un drôle d’état. Tu sens le chaos s’avancer et tu luttes pour le contrôle, mais en même temps l’envie de lâcher-prise et de tout laisser aller est vraiment forte. Je n’ai pas réussi à la contrôler, elle a pris le dessus, mais pas trop longtemps. Malgré tout, la fatigue que cela entraine commence à me peser. Tellement fatiguée hier soir qu’évidement l’insomnie s’est invitée et ne m’a pas lâchée jusqu’au beau milieu de la nuit. Il est maintenant passé 19 heures, j’ai encore un peu de peinture à faire, mais je ne crois pas être capable d’en faire beaucoup.

J’ai pris des photos aujourd’hui. Pour faire une sorte d’avant/après. La salle de bain est tout à fait insalubre. Mais elle sera complètement refaite d’ici à vendredi. Ça m’encourage à donner une grosse go sur le reste.

Retour au travail demain. Plus besoin de voiture, le métro est à 150 mètres 🙂

Débarquement

Deux plaisirs intenses qui viennent d’être vécus dans la dernière heure: une douche et une poutine du Double Pizza (infecte mais efficace). L’appartement est dans un état de délabrement avancé et plusieurs travaux sont prévus cette semaine. Ça veut donc dire que je vivrai dans ma chambre, avec le frigo branché dans le salon, et toutes les boites dans une pièce.

Il fait vraiment beau ce soir. La lune éclaire mon lit. J’y suis. Heureuse? Absolument. Brûlée, raquée, débousolée, mais résolument heureuse en ce moment.

Je me suis chicanée avec mon troisième voisin, jasé avec un sans abri et donné un coup de main à une dame qui ramassait des trucs dans les poubelles.

Je crois que je vais aimer Verdun.

Moins une (et demi)

Dans 36 heures je serai en route vers mon nouveau chez moi. Et je devrai trouver quelques minutes pour écrire ici pour la première vraie fois! J’ai beaucoup travaillé sur ce que je veux que ce blogue, que ce projet devienne, et au cours des prochaines semaines j’ajouterai des liens, des catégories, toutes sortes de trucs. J’ai aussi préparé, en parallèle, un point com où ce blogue s’installera éventuellement.

Alors voilà. Je savoure une bonne bière bien fraiche dans ma cuisine meublée de boites. Y a l’écho du bruit de mes doigts sur le clavier, le vent doux qui entre par la fenêtre à ma droite. C’est le dernier stretch. J’essaie de ne pas me dire trop souvent que j’ai hâte que ce soit fini, fait. J’essaie de vivre pleinement ce grand changement, d’être dedans.

On se revoit dans 2 jours.

Ce sera le premier le plus dur

Je me disais… Je déboule dans mon quotiden, toujours apeurée de tout perdre de vue, mais pourtant aveuglée de tant de visions. Je sais que l’aventure qui s’amorce me donnera les images. Tout est entre mes mains. Jusqu’aux mots.

J’ai envie d’autre chose. J’ai surtout envie d’écrire. Juste d’écrire. Et me voilà qui m’impose un plan, un calendrier. Des jours jusqu’à l’année. 365 jours.

Il y aura une aube. Il y aura un crépuscule. Je vous emmène avec moi entre les deux.

Dès le 1er juillet 🙂