it IS in the littlest of things

I think

That I am afraid to write

Sitting here, typing these very words, I stop at each one, pondering about them, and their meaning, too much. A billboard, nothing more, you said. And it pains me to agree, but what else can I say? It's true.

Our digital self intertwined with our soul, our most intimate information entered in searchable and sortable fields, I wonder how thinly I can stretch the truth so that it makes sense and still does not reveal too much.

Years ago, I would've typed my mind's torments away without a second thought. And now… I feel like I've given up. Given up the faith, the trust in myself. I forgot that no matter what, if there is one thing I am free to do it is to write, because I have locked away that sense of freedom very far away and lost the key.

I feel pain whenever I pick at the lock. And that is probably the most frightening of all.

But all is not lost. I'll keep picking. Bloody fingers, weeping mind… the sun still fucking shines babe.

I think

It's in the little things

I think that

I am just beginning to understand what being free means

Trust me. I want what I want.

Puting the finger on what's wrong, what's right, what sould be and what shouldn't.

Symptoms are always easier to acknowledge than causes.

I will not be a chapter, I will not be a label.

I want what I want.

Trust me.

 

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Pense-(pas)bête

Lire une BD en écoutant du vieux Sabbath. Ne jamais, jamais se refuser ce plaisir.1

Lire Ile d'Aldous Huxley très très lentement pour le laisser rentrer et le savourer. Encore là, faudrait être fou pour ne pas le faire.2

Apporter comme lecture de vacance de tout et de rien. Maeve Binchy, moi, j'assume. Mais aussi Dawkins, une bio de H.S.T., des revues et journaux internationaux.

Se faire violence et accepter qu'aujourd'hui, TOUT est publique. Les ruptures aussi. Je laisse ce côté de la médaille s'étaler devant tout le monde sans y participer et m'offre le cadeau de fermer ma gueule et laisser le temps faire ce qu'il est supposé faire.

Être moi. (On me l'a dit, ça doit être vrai: "Tu dois être toi". Pas, "Sois toi-même" qui vraiment sonne comme un mauvais article dans le Clin d'oeil. Hahaha, un oxymoron en prime)

Rêver. Non, encore? C'est sur ma liste depuis trop longtemps ça. Je pense qu'à partir d'aujourd'hui, je lève le pied de la pédale à break. Fuck. Off.

1. je le note ici, au cas où j'oublierais

2. folle, n'ayons pas peur des mots

–//–

Je ne quantifierai pas. Je n'ai plus de douleur à identifier, décortiquer, analyser. Je l'ai eue, comme une maladie, paralysante, débilitante. J'ai laissé tout ça m'envahir, une grosse vague pleine de débris de vie. Bonheurs, espoirs, sourires, magie des matins, féérie des soirs. C'est ok, il n'y a pas QUE. Il y a TOUT. Et c'est tout à fait ok. Ce que demain apportera, ce que la vague révélera lorsqu'elle se retirera, c'est ok. Mais y a rien qui m'empêche en ce moment même de ne pas rester près du rivage. Rien qui m'empêche de m'aventurer, un peu plus chaque jour, dans les champs, où le sol est sec et ferme.

 

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Schism

C’est quand tu te mets à te demander si tu devrais écrire ça ici que c’est vraiment plus drôle.

It’s my fucking house. I’ll do and say as I damn please.

This is NOT about anything but ME.

However, anger will not get the best of me.

But bear in mind, honesty will keep on coming. Like it or not.

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Quelle heure déjà?

Les jours passent, tous pareils et pourtant si différents.

Je n’ai aucune sensation du temps qui passe. C’est ni long, ni court. Il n’existe tout simplement pas, autre que le jour et la nuit et les noms que l’on donne à chaque jour, selon le calendrier sur l’ordi, dans outlook, sur mon cell, la radio d’auto, les horloges du métro, l’écran dans l’ascenseur fuck! Partout, on y échappe pas. Tu pourrais te lever un jour et dire, dla marde, aujourd’hui le temps n’existe pas. Ha! Bonne chance!

Mais cette fois-ci, les données n’entrent pas, ne vont pas plus loin que ma rétine. Quel jour on est? Ché pas. Boulot, donc semaine. Lumière, donc jour. J’ai un décompte pour les vacances. Je regarde le nombre de jours restants avant mon départ et ils n’ont aucune signification. Loin? Proche? Ché pas. 17 jours.

Mon cadran imaginaire est plutôt comme suit:

 

Détonateurs

Les journées passent très lentement. Je me sens parfois comme un fantôme, un souvenir. Ne plus exister en tant que partie d’un tout, il y a de la mort dans ça.

Les blessures qu’on laisse à l’air libre ne guérissent pas toujours. Parfois, y a l’infection qui s’installe. Je croyais qu’en les ignorant elles cicatriseraient. Ce fut mon erreur. J’ai attendu tant que j’ai pu. Mais ce n’est pas une excuse pour causer de la douleur en retour. Enfin, ça me fait aussi mal. Ce que j’ai subi et ce que je fais subir.

Les citations dont je ne connais pas l’origine, ells ont bien la valeur que l’on veut leur donner… Mais aujourd’hui j’en ai lu une sur Twitter qui m’a frappée fort.

Pour moi, être aimé n’est rien, c’est être préféré que je désire. -Gide

Ok, je la laisse ici, je dois réfléchir à ça.

Tout comme à ceci:

Lendemain de rosé pas buvable

J’ai bu finalement. Beaucoup. Enfin, ça dépend du monde. Pour ma part une bouteille et demie de rosé cheap c’est beaucoup. Assez pour me crisser sur le cul comme il faut. En compagnie de mon amie agente de voyage j’ai, pratiquement sur un coup de tête, booké une semaine dans le sud. Toute seule. Fuck off.

Je voulais aller aux Philippines, je voulais aller en France, je voulais aller en Irlande, je voulais aller en quelque part. Mais sur un micro-budget, avec une maigre semaine de congé possible comme ça à la dernière minute, une tête en décrépitude et un coeur qui peine à me tenir en vie, c’était ce qui me fallait.

J’ai toujours cette énorme pression sur la poitrine. Je monte les 20 marches vers mon appart avec difficulté. Je me sens vieille, brisée. Mais pas tout le temps. Y a des éclats, des espoirs brillants comme le soleil sur les petites vagues dans le fleuve tout près d’ici.

Il y a en moi un ramassis de colère, de peine, de tristesse, de frustration sur un fond de liberté, de révélation, de compréhension que la vie a le don de me faire chier solide, mais qu’habituellement je m’en tire pas mal. Je trouve quand même assez chiant d’être ainsi faite. Si j’étais plus fragile, est-ce qu’elle me câlisserait la paix?

Après le départ de ma copine, c’est ma proprio qui s’est pointée. Une bonne madame, gentille, rock ‘n’ roll sur les bords, humaine. On a jasé une heure. Ça m’a fait tellement de bien. Je me suis excusée tout plein de fois de ne parler que de moi, j’étais vraiment saoule.

Ainsi donc, trois semaines à travailler, et ensuite à moi le repos. Déjà depuis deux semaines je ne suis pas à mon meilleur au boulot. Absolument pas productive. Les enfants arrivent demain pour leurs deux semaines, ça va aider. On trip ensemble, le temps passe trop vite, toujours trop vite.

J’imagine que les tranches de vie seront de retour ici. J’ai la tête pleine de noeuds à défaire. On respire. Ça va aller.

Cassée

C’est un drôle de printemps. J’ai beaucoup envie de boire. Mais ma santé s’étant détériorée ces derniers jours, je n’ose à peine prendre plus d’un verre de vin au repas. Et ça c’est quand je mange. Dans mon corps c’est la tempête. C’est le tsunami qu’a entrainé le séisme de dans ma tête et mon coeur. C’est tout de même curieux cette lumière persistante malgré la pluie dans mes yeux. Je n’y vois pas grand chose, mais je ne suis pas dans le noir, c’est déjà ça. Le sommeil se pointe occasionnellement, comme s’il s’était trompé d’adresse.

Quarante ans à vouloir être aimée. Quarante ans, sans répit, la tête baissée, la quête, la quête à tout prix. Parce que comment peut-on être, comment peut-on prétendre exister si on est pas aimée?

C’est mon lot faut croire que de causer de la peine et de la douleur. Ce que je combat à temps plein, ce que j’évite corps et âme. Mais me faire aimer, ça coûte cher. J’ai réalisé que je n’avais plus les moyens. Me voilà flat broke. Ouais, on pourrait dire ça.

Je suis désolée.

Blast from the past: Fear… less than. More though. An equation for sure.

J’avais oublié… Oublié de l’avoir écrit, mais surtout ce que ça voulait dire.

 

I said I suck at maths and it’s true. So for me, one plus one, that doesn’t always equal 2. Eventually yes. With time, understanding the mechanics that led me to the wrong answer, yes, it can make 2.

One. And one. If the ones are the same, then two is a big fat pile of whatever one is. I thought my main equation included shit. Turns out it was fear. At this point. Right now.

Yes it’s all about focus. Yes it is the test. (don’t you hate always being right?) Focus on the smallest of actions. That is fearsome. Focus on the big picture is the easiest thing. The shit happened when I overlooked the moment. The shit that I always put in the equation was in fact the result of it. Fear and fear. Add them up. See what happens.

Gut wrenching fear, a moment when I thought I was actually going to loose my mind. My mind. Not in the metaphorical sense. Real. Faced with the small actions I didn’t focus on, because the big picture was much more important. I thought.

Gut wrenching fear. Of looking at myself. And understanding. I wasn’t overthinking. I was drowning the noise of my actions in the very comfortable bed of words that is my blog. I have made a trip to earth. And discovered I hadn’t lived there in a while. Writing. Like drinking, downing pills, smoking. Just battling the noise.

Gut wrenching fear. That in all my selfconsciousness, my search for peace of mind, my clever thoughts, my claims to being a loner, I forgot about being human. I am paying the price right now.

I might never be the same again. I might remain the same forever. I know that I will have, for once, at last, finally understood what this means. The moment. The focus.

And I might also forget this feeling I have right now. Or I might pretend that I don’t care too much. So before it all goes away, before I choke on my words, I want to say this:

I love you.

Every single one of you. I mean it and say it without fear.

 

Publié la 1ère fois le 16 septembre 2006.

"But i bask in a beautiful byproduct…"

“La déception tsé, quand tu t’en débarrasses dès le début, c’est tellement plus facile…”

MAIS! N’aimant pas la facilité, étant la “drôle de fille” qui rend les gens fous à force de questionnements, doutes et tourments divers…

La déception de mon je-me-moi. Je ne suis qu’une horrible sauvage qui néglige ses amis, ne retourne pas les appels, n’entretient pas les liens d’amitié naissantes et qui ne répond même pas aux commentaires sur son blogue (Bonne année Sandra!! Que du bon et beau à toi aussi!). C’est un doublé d’ailleurs. Je me déçois tout en provoquant la déception chez les autres.

La déception du je-me-moi spécial Réseaux Sociaux. Je pourrais dire que les gens que j’y côtoie me déçoivent, mais je n’ai pas envie de faire un exposé botché, mal construit et sans profondeur, comme j’en lis beaucoup trop. Je ne suis pas sociologue, ni gouroute, encore moins experte. Je suis humaine. Et il semble que nous y soyons de moins en moins nombreux. Frayer parmi les marques et les self-promoters fait s’amenuiser le plaisir que j’ai pu y avoir auparavant.

La déception professionnelle. Oh ça. Ouais. Je me suis retrouvée étiquetée enquiquineuse parce que j’ai envie de travailler dans ma langue. Me suis retrouvée dans une rencontre d’équipe à me faire lire un communiqué du légal confirmant le droit de l’entreprise d’effectuer les communications internes des opérations en anglais, comme ça. Klow. Ta yeule. Et ma dissidence est comme une tache de sueur sur le col de chemise d’un gestionnaire trop heureux d’envoyer des mémos à TORONTO. Tsé le cerne jaune sur le pli, qui ne part jamais et qui mène la dite chemise dans un sac pour l’Armée du Salut. Pour dire comme eux: disposable.

J’ai encore des rêves. Dans ces derniers j’arrive à lire, cuisiner, aimer, rire, écrire. J’ai un jardin des fois. Il y a parfois un ruisseau dans le fond de la cour, d’autres fois c’est le fleuve. Il y a ceux que j’aime, qui m’aiment et pas plus. Pas une centimètre cube de déception.

Mais alors que ces choses sont les plus simples, comment se fait-il qu’elles en soient devenues des rêves?

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