dans pas long ça l'air que…

dans pas long ça va virer au blanc. blanc lumineux. blanc lu-mi-ère.

dans pas long ça va être l’été aussi. dur à croire, mais on y arrive.

[youtube http://www.youtube.com/watch?v=VG_sjkYw9kM?rel=0&w=480&h=390]

Blast from the past: Fear… less than. More though. An equation for sure.

J’avais oublié… Oublié de l’avoir écrit, mais surtout ce que ça voulait dire.

 

I said I suck at maths and it’s true. So for me, one plus one, that doesn’t always equal 2. Eventually yes. With time, understanding the mechanics that led me to the wrong answer, yes, it can make 2.

One. And one. If the ones are the same, then two is a big fat pile of whatever one is. I thought my main equation included shit. Turns out it was fear. At this point. Right now.

Yes it’s all about focus. Yes it is the test. (don’t you hate always being right?) Focus on the smallest of actions. That is fearsome. Focus on the big picture is the easiest thing. The shit happened when I overlooked the moment. The shit that I always put in the equation was in fact the result of it. Fear and fear. Add them up. See what happens.

Gut wrenching fear, a moment when I thought I was actually going to loose my mind. My mind. Not in the metaphorical sense. Real. Faced with the small actions I didn’t focus on, because the big picture was much more important. I thought.

Gut wrenching fear. Of looking at myself. And understanding. I wasn’t overthinking. I was drowning the noise of my actions in the very comfortable bed of words that is my blog. I have made a trip to earth. And discovered I hadn’t lived there in a while. Writing. Like drinking, downing pills, smoking. Just battling the noise.

Gut wrenching fear. That in all my selfconsciousness, my search for peace of mind, my clever thoughts, my claims to being a loner, I forgot about being human. I am paying the price right now.

I might never be the same again. I might remain the same forever. I know that I will have, for once, at last, finally understood what this means. The moment. The focus.

And I might also forget this feeling I have right now. Or I might pretend that I don’t care too much. So before it all goes away, before I choke on my words, I want to say this:

I love you.

Every single one of you. I mean it and say it without fear.

 

Publié la 1ère fois le 16 septembre 2006.

PVI, on décape la vieille peinture.

Quelques changements à prévoir dans les prochaines heures. Mon template est plein d’erreurs que je n’ai ni les connaissances ni le temps de corriger et qui entrainent des problèmes de navigation et d’accès à certaines pages. Et le site du designer est en russe… C’est tester ma patience un peu trop là. Donc ça se peut que ce soit down, ou weird, ou laid. Patience 🙂

Mise à jour:

Bon… Je pense que ça va être ça. Reste des modifs bien sûr. J’ai pas retouché la photo du header, juste cropée. Faut vraiment que je mette à jour les liens. Certaines couleurs. Certaines pages restent à modifier.

Mais à partir de l’original, je suis assez satisfaite du résultat. Dodo astheur.

Les Chucks et Marcel

Je fais un shift weird cette semaine, 13h à 21h. Il est 3h40 du matin et je me demande s’il serait pas l’heure d’aller me coucher. Oui, bien sûr me répond-je.

Depuis des semaines, des billets et des billets dans ma tête, jamais ici. Je sais et je ne sais trop pourquoi. La paresse parfois. La vie dans l’osti de vortex des heures à travailler, des comptes à payer et des quelques heures de plaisir qu’on arrive à y extirper. Fuck you là, sérieux.

“This is your life, and it’s ending one minute at a time”

C’est un peu plate quand même une quote de Chuck sonne cliché.

L’autre Chuck là, il me parle un peu plus sérieusement:

“There’s nothing to mourn about death any more than there is to mourn about the growing of a flower. What is terrible is not death but the lives people live or don’t live up until their death. They don’t honor their own lives, they piss on their lives. They shit them away. Dumb fuckers. They concentrate too much on fucking, movies, money, family, fucking. Their minds are full of cotton. They swallow God without thinking, they swallow country without thinking. Soon they forget how to think, they let others think for them. Their brains are stuffed with cotton. They look ugly, they talk ugly, they walk ugly. Play them the great music of the centuries and they can’t hear it. Most people’s deaths are a sham. There’s nothing left to die.”

Y au moins trois billets de la semaine passée là-dedans. Depuis que je tiens ce blog je dois l’avoir dit 100 fois. Et bien rien n’a changé. J’aurai toujours un préjugé défavorable envers les humains en général.

J’ai commencé à lire Du côté de chez Swann… Jamais lu Proust. Pas lu beaucoup de “classiques”, merci Flaubert en lecture imposée, que j’ai trouvé insipide au possible (désolée, c’est comme ça, j’assume). Ça m’a découragée pour le reste. Et puis un moment donné je tombe sur cette citation:

“Que de bonheurs possibles dont on sacrifie ainsi la réalisation à l’impatience d’un plaisir immédiat.”

Que les paradoxes m’emportent, ça m’a allumée. Peut-être moins le sens des mots que leur arrangement… J’en sais rien, mais on m’a dit “Oh, bonne chance, c’est le plus beau, mais aussi le plus difficile, dans le sens de complexe”. Euh, ok. Je dois être aussi compliquée qu’on me le dit, j’ai déjà quelques pages de lues, et je m’y sens à la maison. Je n’ai jamais rien lu d’aussi près de comment ça marche dans ma tête.

Regarder en dedans pour mieux voir dehors, c’est comme ça qu’il me parle Marcel, et je le comprends tellement.

Se rendre en quelque part

Regarde bien à partir de la 8ième minute (mais vraiment, c’est mieux à partir du début tsé).

C’est ÇA.

[youtube http://www.youtube.com/watch?v=XUkSqqwU1LU?rel=0&w=425&h=349]

Non, je sais, c’est pas la destination, et tout, et tout.

Mettre un pied un avant de l’autre.

Faut ben commencer en quelque part.

"But i bask in a beautiful byproduct…"

“La déception tsé, quand tu t’en débarrasses dès le début, c’est tellement plus facile…”

MAIS! N’aimant pas la facilité, étant la “drôle de fille” qui rend les gens fous à force de questionnements, doutes et tourments divers…

La déception de mon je-me-moi. Je ne suis qu’une horrible sauvage qui néglige ses amis, ne retourne pas les appels, n’entretient pas les liens d’amitié naissantes et qui ne répond même pas aux commentaires sur son blogue (Bonne année Sandra!! Que du bon et beau à toi aussi!). C’est un doublé d’ailleurs. Je me déçois tout en provoquant la déception chez les autres.

La déception du je-me-moi spécial Réseaux Sociaux. Je pourrais dire que les gens que j’y côtoie me déçoivent, mais je n’ai pas envie de faire un exposé botché, mal construit et sans profondeur, comme j’en lis beaucoup trop. Je ne suis pas sociologue, ni gouroute, encore moins experte. Je suis humaine. Et il semble que nous y soyons de moins en moins nombreux. Frayer parmi les marques et les self-promoters fait s’amenuiser le plaisir que j’ai pu y avoir auparavant.

La déception professionnelle. Oh ça. Ouais. Je me suis retrouvée étiquetée enquiquineuse parce que j’ai envie de travailler dans ma langue. Me suis retrouvée dans une rencontre d’équipe à me faire lire un communiqué du légal confirmant le droit de l’entreprise d’effectuer les communications internes des opérations en anglais, comme ça. Klow. Ta yeule. Et ma dissidence est comme une tache de sueur sur le col de chemise d’un gestionnaire trop heureux d’envoyer des mémos à TORONTO. Tsé le cerne jaune sur le pli, qui ne part jamais et qui mène la dite chemise dans un sac pour l’Armée du Salut. Pour dire comme eux: disposable.

J’ai encore des rêves. Dans ces derniers j’arrive à lire, cuisiner, aimer, rire, écrire. J’ai un jardin des fois. Il y a parfois un ruisseau dans le fond de la cour, d’autres fois c’est le fleuve. Il y a ceux que j’aime, qui m’aiment et pas plus. Pas une centimètre cube de déception.

Mais alors que ces choses sont les plus simples, comment se fait-il qu’elles en soient devenues des rêves?

[youtube http://www.youtube.com/watch?v=FbMGmsFjhpM?rel=0&w=425&h=349]

You do it to your self

Moi je me jouerais ce clip à l’envers. Z’aimeriez pas ça avoir ce pouvoir?

Je te chuchote la grande vérité qui te fait bondir sur tes pieds, te fait oublier les cauchemars aux yeux ouverts que tu te passes en boucle.

Je te chuchote que tout est possible. T’as qu’a te réveiller. T’as qu’à te lever.

[youtube http://www.youtube.com/watch?v=-7L3jIpBAHg&fs=1&hl=en_US&rel=0]

Comment tuer l'écriture en moins de 24 heures

Facile (et ça peut même se répéter quotidiennement).

Tu rentres au bureau à 8 heures avec deux jours de travail en retard parce que formation. Avant le diner tu dois aussi remettre la liste de tes objectifs personnels en vue de ton évaluation annuelle qui aura lieu d’ici vendredi.

Au lunch tu te garoche sur Ste-Cath pour acheter le cadeau d’anniversaire de ta fille qui est aujourd’hui majeure, cadeau que tu n’arrives pas à trouver nulle part ailleurs. Après avoir attendu 30 minutes en ligne pour la caisse tu te fais dire que le fameux truc, c’est pas en DVD mais en câlisse de tabarnak de Blu-Ray.

Retour au bureau, on te sollicite pour participer à l’organisation du souper d’équipe pour nouelle. Session de brainstorm vraiment, mais VRAIMENT désintéressé dans le cadre de porte de ta boss pendant que le téléphone sonne à ton bureau, où tu y retrouves 4 messages urgents.

Entre les retours d’appels et les billets de support, tu trouves cinq minutes pour appeler à nouveau en désespoir de cause à un magasin qui n’avait pas le fameux cadeau en stock la semaine passée. Ils l’ont reçu! Joie! Tu le réserves.

16 heures. La journée est finie, direction le gym. Parce que tsé, à trois semaines de tes 40 ans, tu réalises que ça tiendra pas toujours tout seul tout ça.

18 heures, dans le char direction le magasin en question, achat du cadeau et d’un beau sac cadeau en papier 100% recyclé biologiquement et équitablement à 10$, qui rendu à la maison te pète dans les mains quand tu y insères l’osti de cadeau. Sors le tape, mets du beau papier de soie qui matche.

19 heures. Tu mets la minoune dans sa cage, direction le vétérinaire. Après 2 heures de consultations, remplissage de paperasse et d’émotions, la minoune passera sous le bistouri pour la modique somme de 400$.

21 heures. Assise dans le char tu appelles l’amoureux pour lui signifier que t’es encore en vie et prendre de ses nouvelles. Tu appelles aussi à la maison, et permets à ta grande d’ouvrir son cadeau en ton absence, puisqu’elle attend impatiemment depuis longtemps et qu’elle sais déjà c’est quoi.

21 heures 30. T’arrives à la maison avec de la marde de clown, un mal de tête, un porte-feuille vide (le cadeau était pas donné non plus) et des ados qui ont besoin de te raconter leur journée. Tu écoutes, bien évidemment, en mangeant ton sandwich pas bon, rendu froid anyway.

22 heures 30. Tu t’assis devant l’ordi pis tu te demandes comment ça se fait que t’écris rien de ce temps-ci.

Trop

Quand j’y habitais, on me disais, “Pouha! Pas moi!”

Trop d’BS
Trop d’robineux
Trop d’drogués
Trop d’meurtres
Trop d’enlèvements
Trop d’granos
Trop d’fifs
Trop d’nègs
Trop d’franças…

Pendant des années, depuis mon départ, tout ce que j’ai rêvé c’est d’y revenir. Plus maintenant. Elle ne me manque plus. Mon stint quotidien au boulot et les sorties occasionnelles me suffisent amplement.

Je me suis enfargée dans un nid d’poule géant, distraite par… tout, en marchant devant les Habitations Jeanne-Mance. De St-Laurent à St-Hubert, entre Ste-Catherine et de Maisonneuve ma marche m’a coûté 8 piasses de p’tit change et un demi paquet de cigarette. Je ne regardais pas par terre, je rencontrais des yeux.

Trop de misère
Trop d’errance
Trop de laideur
Trop d’arrogance
Trop de mépris
Trop d’absence (de langue, d’amour, de sourires, de mains tendues)
Trop de beaux garçons
Trop de belles filles (plus belles, plus minces, plus riches, plus jeunes, plus souriantes, plus heureuses)
Trop de show
Trop d’argent gaspillé
Trop d’ignorance
Trop de nombrils

Montréal est trop pleine. Il n’y a plus de place pour moi ici. Et c’est bien ainsi.