Not even loose grasp

I can’t remember. Just can’t remember at all. I close my eyes and inhale deeply, hoping the scents will stir something inside. I’m thinking, did this really happen? Reaching far down for any remnants, lingerings or ghosts anything at all that could testify to

Of. Google isn’t helping either. How could I let go of something so big, so important, so significant? How could I erase full pages, paragraphs that made me shiver clenched my throat rocked my body?

How could I? Live thinking this was the way, this was it. Then it eased itself into an undistinguishable blot on my canvas. It’s a fucking mess again. Layers to be stripped, coats to be shed. I can’t even let go long enough to concentrate on thinking about it. It’s as fleeting as anything I’ve ever had the chance to hold.

Don’t want it back. I just wish it never left. Just wish I never let it go.

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C'est bien aujourd'hui?

Ma grand-mère m’a amené avec elle au centre Paul-Sauvé en novembre 76. J’avais 5 ans. Je pensais que c’était la St-Jean. C’est un beau souvenir.

Tout comme bien des choses, ça baigne un peu dans la nostalgie. Ça fait plus de trente ans…

Mais ça m’émeut toujours.

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Quelques nouvelles

Bon! Une job, qui commence lundi matin. C’est un contrat d’un an et c’est la première fois de ma vie que je me permet une telle insécurité. Mais de toutes mes entrevues, c’est la job que je voulais le plus. Et puis c’est le genre de boîte qui a des ouvertures continuellement, alors j’pas trop inquiète. Le bottom line, c’est que je veux être heureuse au boulot, et je pense que là, je vais réussir à y être.

Des fois j’ai envie d’écrire, mais je dirais que le désir s’est manifesté plus fortement dernièrement. Je m’y remetterai peut-être. J’ai aussi envie de changer de template. C’est cool, le coup d’oeil et tout, mais c’est comme une grosse sloche moitié bleue moitié rouge. Rendue au trois quart je me demande pourquoi j’en ai pris une grosse. Fak. J’ai vu des belles affaires, j’en ai essayé une couple, dont une vraiment trippante avec un side scrolling. Mais ça marchait pas super. Et je ne pense pas avoir envie de passer trois semaines sur un template. En plus je n’ai pas encore passé à WP 2.8, et je ne pense pas le faire tout de suite parce que surprise surprise, ils sont déjà à travailler sur la 2.8.1…Asti.

C’est drôle, je lis une centaine beaucoup trop de blogs depuis mon aggrégateur. Quoique je n’écrive plus, j’ai toujours une petite fascination pour ce que les autres ont à dire. Mais j’avoue que le plus souvent je suis déçue. Certains se prennent vraiment trop au sérieux. D’autres devraient peut-être essayer de se trouver une vie en dehors du net. Sérieux là. Je ne juge pas les gens habituellement. Et je ne critique pas. Mais ces deux dernières semaines ont étées d’un fucking ridicule consommé. L’espace supposemment privé qu’est un blog, l’éthique, la néthique, whatever. Peut-être que dans le fond, c’est juste que ça ne me concerne pas, je sais pas. Mais les débats m’ont laissé une envie de me désabonner de beaucoups de blogs. Ce que j’ai commencé à faire d’ailleurs. Je n’ai vraiment rien à redire, parce que je ne prendrai pas trois heures de mon temps pour écrire ce que j’en pense. Parce que le monde s’en crisse de ce que j’en pense. Et c’est bien correct comme ça.

Je voulais écrire autre chose, mais j’ai oublié. C’est vraiment une drôle de période de ma vie. Les derniers 6-8 mois m’ont fait découvrir bien des choses sur la nature humaine, que je n’avais pas vraiment envie d’apprendre. Des choses que je soupçonnais, et qui m’ont toujours fait me tenir à part. Autrement, la famille, les enfants, les amours, c’est tout ce qui compte. Et l’amitié, quand elle veut bien se présenter.

Elle me demande, tu n’es pas pas trop déçue?

Non, j’pas déçue, j’t’en tabarnak.

Et voilà que la job de rêve s’est transformée en job de marde pour finir en pu de job pantoute.

Et ça fait près de deux semaines que j’envoie des cv, des dizaines par jour. Les lettres de présentation les plus pointues et bien tournées que je n’aurai jamais écrites. Calvaire.

De par ma fenêtre

Si j’aimais les humains plus, j’aurais plus d’amies. Les gens passeraient devant ma fenêtre ce soir et nous entendraient rire fort parce qu’on s’est envoyé une couple de shooters de Goldschlager, rire fort en jouant à Rockband parce qu’on est cool. Et vers minuit on partirait aller boire dans un p’tit bar super cool, se faire draguer par des mecs vraiment cutes avec des coupes de cheveux et des lunettes cools, on les virerait de bord avec des phrases méprisantes, on se crierait dans les oreilles pour se dire des choses vraiment cools que seuls les amies proches et saoules se disent. On reviendrait chez nous finir le party, on prendrait des photos de nous dans des poses trop drôles pour mettre sur nos Facebook et montrer comment on a du fun et qu’on sait rire de nous-même.

mmmmm chopped liverrrrr

Quand je travaillais pour la famille Maislin, la paques juive était vraiment mon moment préféré de l’année.

Particulièrement quand Morrie m’apportait un plat de chopped liver, couvert d’oignons confits, juste pour moi.

Ça fait quand même 7 ans depuis ma dernière paques. Et puis là j’ai un craving de fou. Mais j’ai tellement peur d’être déçue si j’en achète ailleurs. Morrie n’a jamais voulu me dire où il le prennait. C’était son petit secret. Et il apparaissait avec mon petit plat un matin comme ça, et ça faisait ma journée.

Enfin, tout ça pour dire, j’ai faim. Et je cherche un bon spot pour le chopped liver.

Ressac

Les vagues de la préférence m’ont laissée sur la berge, ensablée mais vivante, plus vivante que survivante, mes pas ont l’assurance des humbles qui ne cherchent plus mais savent que toute récolte est bonne et nourri.

Les mots morts le restent, les mots à naître iront les rejoindre bien assez tôt. Un cimetière de vies possibles où je me recueille parfois trop souvent.

Je m’attarde dès aujourd’hui à ceux qui vivent. Mon jardin, mon jardin bien aimé, tout près de la berge, mais assez loin pour l’oublier le temps d’une vie à vivre.