Prise deux

Ok. Deuxième semaine de vacances. Destination Canada’s Wonderland et le temple de la Renommée du hockey. C’est autant pour moi que pour eux ce voyage. Un de mes rêves est de faire tous les plus grands parcs d’attractions d’amérique du nord d’ici quelques années. Faut bien commencer quelque part! Cedar Point à Sandusky Ohio l’an prochain c’est certain. La californie d’ici cinq ans. Et un retour à Orlando en 2009 pour The Wizarding World of Harry Potter et revisiter les Disney et Universal entre ça.

Les montagnes russes me fascinent. Les mécanismes, les types de wagons utilisés. J’aime regarder la disposition des rails, écouter le bruit des chaînes, des roues qui glissent sliencieusement lors de la descente. Ça doit être mon côté… geek? Gars? J’aime les machines. Je n’y peux rien.

Le temple de la renommée aussi m’intéresse! LA coupe Stanley. Les photos, les clips d’archives. Ça devrait être assez cool.

C’est un premier voyage à trois. La valise est (presque) prête. À boire et manger, lecture, lecteurs mp3, gameboy. Et Rockstar pour maman! C’est loin Vaughan. Arrêt pour diner au Taco Bell. 401, 401, 401… trucks, trucks, trucks. Oh regarde c’est Toronto! Ben oui, on aura le temps de regarder en masse, on va arriver à l’heure de pointe.

Trois dans l’auto. Trois dans la chambre d’hôtel. Trois dans les manèges. Mais pourtant, j’ai pas l’impression qu’il me manque quelque chose. Enfin. Si, des fois. Mais rien qui a déjà été là.

Raison 1 854 236 pourquoi j’aime mon fils

Ses talents en manipulation d’image!

 

J’ai envie de changer mon template encore.

J’ai envie d’aller voir les étoiles filantes et faire des voeux.

J’ai envie de booker pour Cuba right now. Pour deux.

J’ai envie de prendre un verre ce soir… Tu viens?

Les choses inutiles

C’est un mood. Une idée. Un souvenir. Un oreiller ayant gardé quelques uns de mes cheveux. Rouges. Aucun ici. Mais des traces de mains dans le miroir. Un mégot orphelin. Une clé sous le tapis. Ton parfum qui me fait fermer les yeux. Mon sourire en nightvision  vert transperce nos paupières. Tes doigts. Il manquait juste du café.

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Moi j’aime les choses inutiles
les bonheurs tranquilles
qui ne coûtent rien
les couchers de soleil sur la ville
les bibelots débiles
les orchestres anciens
le chant des bruants sur le fils
les poissons d’avril
tous ces petits riens
qui nous rendent la vie moins futile
j’aime les choses inutiles
qui nous font du bien

Moi j’aime les choses inutiles
les disques en vinyle
les contes de fée
le charme fuyant d’un profil
perdu dans la file
des passants pressés
les langoustines sur le gril
les masques d’Eschyle
les parfums légers
les photos où l’on fait des milles
j’aime les choses inutiles
qui nous font rêver

Moi j’aime les choses inutiles
la joie de Lucille
quand naissent les fleurs
un film de Buffalo Bill
une automobile
en panne de moteur
la voix des poètes en exil
toujours en exil
du jour et de l’heure
les couleurs de leurs chants fragiles
j’aime les choses inutiles
qui nous parlent au coeur

Je rêve d’un monde indocile
où les crocodiles
et les orchidées
auraient chaque année bissextile
le droit d’être une île
ou même député
la vie n’en s’rait pas plus facile
l’argent moins servile
mais on peut rêver
et tant pis si j’passe pour un fossile
j’aime les choses inutiles
qui donnent à chanter

-Paroles et musique Sylvain Lelièvre

Burn, baby, burn (le mercure explose)

Les vacances ouais… Le cash qui fond. La chaleur qui assomme. Les foules qui font chier. C’est fucking le fun les vacances l’été.

Mais bon.. Y a aussi l’absence de vice-président qui te chie dessus, de boss qui t’ignore, de collègues qui… Anyway. Juste à en parler, les épaules me remontent, les sourcils me froncent et je buche sur le clavier.

Donc, ouais, les vacances. J’en avais besoin.

J’ai ça dans la tête depuis quelques jours.

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The Institute
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D’un côté c’est cool. Je suis de nouveau capable d’écouter chanter Gavin. Sa voix me manquait tellement. Mais les souvenirs étaient insuportables. C’est de ma faute je sais bien. Il en a jamais écouté. Il en avait rien à foutre. Moi non plus maintenant. Ses restants brûlés, flushés, dépixelisés. Fucking morts.

Si tu passes encore ici, dis lui, il ne m’a jamais méritée. Et il ne te mérite pas plus.

Ils annoncent des températures atroces pour le reste de la semaine. Je suis pas faite pour ça. À moins qu’il y ait des mojitos et des langoustes sur le gril pas loin de mon spot sur la plage. Et qu’il y ait un trio de voix et de guitares qui me dit que c’est bien vrai tout ça. Que le feu est toujours vivant, que le soleil est là pour nous, que l’amour existe, que la vie est splendide dans mes yeux, et tout ces trucs qui sont habituellement beaucoup trop sucrés pour une journée si chaude.

for V., because it’s all true… always has been

My head hitting another stair, I watch my blood flying and spattering the wall almost gracefully. I could reach for the railing. Of course I could. It’s right there. Yet I think, another one, just one more. And as my cheek connects with the concrete I wonder why I can’t hear anything. Then one ear pops and a gush of blood erupts from it, temporarily spurting but quickly receding and joining the small river in my neck, fed by my nose and one eye that quit after the first flight of stairs. My hand is going up. A spectator would think “at last, she’s reaching for the railing!” but he should know different. I can see the next stair coming and my elbow looks  like it will be doing the landing this time. But not before I have time put my fingers on my skull where it’s soft now. Where it’s warm. The light dims. I understand that it had to be this way. I can only hope they have my blood type at the hospital.

—o0O0o—

I have no reason no why no when. There is always if, but we all know what this one amounts to.

The Words are still alive. Busy living, granted. Growing, spreading, sowing. A harvest in time.

I remember when they meant more than my breath. When they were my breath. I try not to forget.

Sentences the yarn that wove itself into the only blanket I would let warm me.

I do feel cold sometimes. Then I reap. And it all comes together.

I’ve found things that heal. Other things. But the generosity of the Words have no equal.

la gâzette

In this post I told you about an email I got from Steve Faguy.

Well… It’s in! Go have a look for yourselves!

This stirs up a whole lot of funny feelings. First, I don’t write in English so much anymore. And really, there are no reasons for it. It just happened. Although I think it’s coming back to me. Second, my anonymity.

In the last few months, I’ve opened up more than I’ve ever have. And came to accept that whatever I do, whatever I’m going through, this blog has been and is, all that I really am. Nowhere else have I been able to think, feel, and really look at myself the way I have here.

My tracks are less and less covered. The way I see it, if I was able to put it here, or anywhere else on the net, I have to live up to it. Or down. And so, through some funny means, the children came to know about this blog. And it was a wonderful moment. Of understanding and acceptance and we had a very open conversation about personal feelings and emotions. And also, about perception…

I want to thank Steve for the way he introduced this blog, in the Gazette and on his blog. I am more than flattered and truly touched. It’s quite something to have another’s point of view on your own personal thought. And it could not have been done better.

Now Dave… I’m sorry to say, this is putting me in a state of over analyzing… Beware!

Regarde, c’est comme ça

On marchait sur le quai, revenant vers la voiture après les feux. L et C me tenant la main comme il y a si longtemps. On déconnait raide, C improvisant une histoire touchante au sujet d’une corde à linge victime d’intimidation de la part des épingles, de vraies petites bitches. Et on riait, en balançant nos mains dans le vide, en se poussant dans les buissons le long de la piste cyclable.

Main dans la main avec mes adolescents (sans les forcer!). Sur le bord de l’eau. Les rires… En plein milieu d’un éclat, ça a fait click dans ma tête. Et je me suis dit, shit… Je suis heureuse? Mon rire n’a jamais sonnée comme ça.

Il y avait des fleurs bleues dans le ciel, des pétals blancs, une ville en silhouette stroboscopique.

Comment pourrais-je regretter? Comment aurais-je pu vivre ce moment là autrement? J’en veux encore plein de même.

Ben oui ça aurait pu être à quatre à un moment donné. Il y a longtemps. Parce que nos yeux voyaient même plus le même ciel. Parce que quand je disais “regarde les nuages sont roses!” il montait le volume de la radio. Parce que quand on décidait de baiser (je n’appelerai jamais ça faire l’amour, pas avec ces souvenirs là) fallait que je prenne ses mains et les mette sur mon corps pour me faire à croire que j’étais encore désirée. Et j’essayais de pas voir ses yeux résolument fermés quand je tournais sa tête vers moi pour essayer de lui arracher un esti de bec.

Et que c’est lui qui voulait qu’on soit 4… Encore, et toujours. Quatre, le nombre qui ouvre des portes.  C’est un nombre comme les autres si on me posait la question. Trois c’est bien aussi. Deux c’est sublime quand c’est pas trois.

Et pis fuck les chiffres.

Mes yeux rivés au ciel, plus jamais je n’hésiterai à le dire. À qui tendra l’oreille.

Regarde les nuages sont roses.

Au ciel, c’est la vie

La blogsphère se meurt! Tous les bons blogues ferment! Les bloggeurs s’essouflent! Mais que va-t-il se passer maintenant que X et Y a fermé son blogue? Où pourront nous lire ces tranches de vies savoureuses comme eux seulent savaient nous les raconter?

On tue la une ciboire, voyons, c’est la fin des blogues!

BLA

BLA

BLA

R’venez en.

C’est l’été, il fait chaud, il fait beau, sortez voir vos chums, baisez vos blondes, mangez une crème molle, quelque chose.

Et si c’est des blogues qu’il vous faut, absolument, écumez les liens sur les blogues des autres, promenez-vous. Découvrez de nouveaux mots, de nouvelles saveurs.

Vous connaissez un peu l’anglais? L’espagnol? Pourquoi pas lire des blogues d’autres pays? Essayez au moins! C’est quoi la statistique donc? Un nouveau blogue à chaque seconde? Venez pas me faire à croire qu’il n’y a plus de bons blogues bordel. Sortez un peu.

(Je pourrais aussi m’aventurer sur d’autres pistes, comme la valeur thérapeutique d’écrire sur un blogue, l’interraction dans les commentaires, la dépendance, les beaux termes de psychologie m’échappent… Mais ça me tente pas. J’aurais pu aussi linker l’article qui vient de m’inspirer mais dans le fond, who cares. C’est juste mon opinion que j’exprime)

J’ai fait ma thérapie en ligne. Mon rush est passé. Je suis maintenant occupée à vivre. En vrai, tu sais? Dehors. En chair et en os. Les mots me viennent, mais l’urgence de les écrire s’est calmée, la vie me réclame. Et j’en suis si heureuse. Et quand l’envie me reprend, et bien, je suis ici!

Ce soir, de mon balcon, j’ai pris le ciel à témoin. Ces couleurs-là, mon moniteur ne les montrera jamais aussi belles que sous mes yeux. Et les vôtres, ils sont ouverts?

le ciel de La Prairie

Reach

I still reach sometimes. In a second my mind shifts back and furtively I think. I think, this is not real. No, this is temporary. A mistake? Surely not. But still, sometimes, I reach. Not in my sleep. In my most awake and lucid moments, lightening strikes, a flashback. Or the ghost of a cut off limb. It’s poisonous blood slowly reaching my heart, already seeping in my mind. Cut off at last. But still lingering.

It seems at times I have no recollection of this.

I want to remember things that will happen. I want to have your mouth’s imprint on my breast. I want to have memories of travels we’ll take, far from our drowning innocence. I kept your letters, but I know them by heart. I’ve forgotten why I reach sometimes. For now I reach for you. For now you reach for me. I’m reached for. And that in itself is a memory already. Always.

This, I do.

Should it all end now, enough memories are written that I will never be alone anymore.

Because I have been reached for.