Undone… climbing?

Trenches were a refuge (a place to catch my breath)

Trenches were respite (a place to lower my head)

Trenches were silent and calm (a place to hear)

Trenches were hiding depths I couldn't see (a place darker than the shadows)

Trenches have become hill sides, mountain slopes, deep valleys.

Trenches have swallowed me

Code

Prisonnière de mon écran, de mes mots, dans ma maison, dans mes pensées.

Prisonnière de ces mains qui se tendent, avec tant de ferveur, auquelles je m'accroche en leur arrachant la peau.

Prise dans le vide qui s'emplit d'incertain, mon vide, où j'y met ce qu'il ne faut pas.

Pognée. Fucked.

Tout est à ma portée, derrière un mur de verre trempé.

Je veux sortir, voir, respirer en vrai. 

Prisonnière de moments tourmentés, moments illuminés, sans aucune continuité.

Une libération conditionnelle.

J'étouffe de tout vouloir. 

Spectatrice de vies virtuellement heureuses.

 

 

Feh!

Party de noël de compagnie demain… 300 personnes… 150 suits Moores en rut. Une madame avec un kit du tonnerre…

Grosse salle de réception italienne à St-Léonard, souper 78 services, buffet en entrée, buffet en entremets, buffet de fin de soirée, fontaine de chocolat… wiiiiii. Eurk. (N'oublions pas l'orchestre disco revival, le continental, le train, et les moves à la John Travolta) J'ai déja mal au coeur.

Bonsoir! Salut, ça va? Allo! Comme si ça faisait pas 24 heures qu'on s'était vus, mais plutôt 5 ans. Fait chier (en fait y a pas grand chose qui me fait pas chier cette semaine, genre un propriétaire qui met un logement à louer et qui ne retourne pas ses appels, genre faire le crisse de mail Champlain au complet pour finalement RIEN trouver, genre vouloir me faire des toasts pour souper pour me rendre compte qui a plus de pain)

Positif: Pouvoir magasiner dans les boutiques normales, essayer des vêtements, et qu'ils me fassent! Ça fait un an que je ne porte plus de housse à tank à eau chaude, et j'éprouve toujours autant de surprise et de plaisir à constater que le extra large, c'est trop grand, pas trop petit.

Très positif: Trouvé un look super, 50's, du veston aux shoes, pas cher. Même les madames qui magasinaient me complimentaient. Je l'prend, merci beaucoup. Jamais eu autant de compliements. Mets ça dans le sac avec ma facture svp.

Poche: Je manque le Marathon des Crottés. Je vous souhaite une bonne soirée, et je vais venir faire un tour en revenant, si j'ai pas trop bu de vodka canneberge dilués (c'est bar open…)

 

Made it real for a second

And I was thinking I was thinking I was thinking

I was thinking why not… live the moment the touch the light in the dark

What end would that bring if it smells like a newly born minute that spreads beneath our hands

And I was thinking thinking remembering closing my eyes

Why not… live while we breath live while we see

Cannot be bad cannot be wrong cannot not be for it is and it is and how

good

that moment

can be

why not let it live a little while longer stronger look

it's

ours

Héritage à louer

Ça fait un mois qu'il est à louer. Le propriétaire m'a l'air d'une envie de chier, m'a dit quand je l'ai appelé que le premier qui le louerait l'aurait. J'en veux pas tout de suite. Juste en février. Mais il veut rien savoir. Même pas négocier. C'est une maison centenaire, à côté du théatre, du musée et du site archéologique de la ville. Ça doit faire dix fois que je passe devant. Je l'veux, j'en rêve, j'en parle. Mais en même temps, j'ai pas envie de rapeller le bonhomme, il m'a fait chier, donné une mauvaise impression. Pis j'me dis que s'il est comme ça maintenant, ça sera pas mieux s'il devient mon propriétaire.

Option #2 est encore plus près du collège pour les enfants. Dans un beau triplex BRUN, aluminium BRUN, brique BRUNE. Construction récente (genre… 1986). Cent piasses de moins que l'autre par mois. Laissé deux messages, toujours pas d'appel.

Je suis dans une ville-village. Combien de 5 1/2 à louer? C'est quoi mes chances? Je lève tu le pied de la pédale ou je persiste? Je peux rien faire, rien planifier, rien acheter. Pas d'adresse future. C't'une drôle de passe. J'ai jamais loué d'appartement de ma vie. Toujours eu quelqu'un pour le faire pour moi. Jamais restée seule. Ah, oui c'est vrai une fois. Quelques mois à 17 ans. Mon père (qui était en probation) m'a endossée. Y a fallu que je me sauve dans la nuit avec mon stock tellement j'étais en retard sur le loyer. J'avais de la pratique, on a fait ça deux trois fois avec ma mère anyway.

Je sais bien des choses, j'en comprend aussi. Je sais que ben de mes peurs sont liées au passé, au passé que j'ai pas encore pardonné. Peut-être parce que j'ai pas encore eu la chance de me prouver que je ne suis pas comme elle. Que tout ce que je ferai, toucherai ne se transformera pas en échec, défaite, humiliation. J'ai décidé, vu que je n'arrive pas à me débarasser des ces peurs, de les utiliser, de les transformer en drive. Fuck you, je ne suis pas le fantôme de ma mère.

Mais des fois… des fois elle est là. Elle me dit "Voyons Pascale, t'es pas capable. Pourquoi tu serais mieux. Tu le sens, là, en dedans, t'es comme moi. Irresponsable, impulsive, désorganisée, pas capable de gérer tes priorités, dépensière…" Ah tabarnak ta yeule svp! De toute façon, je sais que c'est pas vraiment elle. Elle a son visage, mais c'est MA voix. C'est moi. C'est elle. C'est ce que je n'arrive pas à lui pardonner, parce que j'ai ben trop peur d'en avoir hérité.

Où c’que j’saigne

Blame everywhere

I just don't see

Blame, in your eyes

Mine are still open though

Les mots, les mots

Sous mes yeux

Blame

Look, see, read

I'm still looking

Not blind yet

From the blame

Et toi, tu vois? 

 

Another year stuck in my throat

Obscured by Clouds started it's third rotation, just like the word dates. The dates are rotating too. Life and death cradled within 25 days.

Every year, it comes back, every year, I am reminded. That life ends in death.

It's a furious cycle, invading my day's rythm, my night's good intentions of bringing me dreams. Ending up being nightmares, tainted with hopes still.

The cycle will end the day after I get older. The day her life danced before me, before getting the hell out of this horrible bed.

Sometimes I can still smell the stuff I used to wash her mouth with. Dip the qtip, lift her lip and make it a little more bearable for an instant. I never kissed her that day. Not on the mouth. It was already dead. So I kissed her face, her hands.

Sometimes I can still hear the fucking piano, and Suzanne. And I want to throw up. It had all the appearance of a good death you know? It was picture perfect. Almost as good a death as Sol Roth's. But it was just an illusion. She couldn't care less. She was dying. And she couldn't even tell me goodbye.

Sometimes the sun sets, and the lighting in the room takes me back. And the shadows hide the machines and the color of her hospital gown. But I'm there, hunched over her bed, telling her to go, in the light, you know, the four o'clock in the afternoon december light.

And her breathing… fading… with the light. When I looked up it was dark.

Sometimes… sometimes I think I screwed up with her. Never really gave her a chance. But regret will not bring her back. And all I can do is keep on saying goodbye.

Sometimes I look at pictures, just to remember that she really was alive and happy, for a little while at least. When I was a baby she was always smiling. And yesterday I noticed for the first time when her smile started to fade. All the later smiles she gave to me only. No pictures of those. And I think, I try to remember… have I ever smiled at her with such love? I hope so. But I can't be sure.

Every year it comes back. Life and death cradled within 25 days. Nothing to make it easier, nothing can make me forget. It's been six years and still I'm sitting by her side, crying to her to let go. She did.

I haven't.

The Moon

Merci à Meth (par Lorazepam). Je l'ai fait par curiosité, pis j'aime bien ce que ça dit (à part le bout où il est question d'avoider la booze et la drogue… pffft!).

 

You are The Moon

Hope, expectation, Bright promises.

The Moon is a card of magic and mystery – when prominent you know that nothing is as it seems, particularly when it concerns relationships. All logic is thrown out the window.

The Moon is all about visions and illusions, madness, genius and poetry. This is a card that has to do with sleep, and so with both dreams and nightmares. It is a scary card in that it warns that there might be hidden enemies, tricks and falsehoods. But it should also be remembered that this is a card of great creativity, of powerful magic, primal feelings and intuition. You may be going through a time of emotional and mental trial; if you have any past mental problems, you must be vigilant in taking your medication but avoid drugs or alcohol, as abuse of either will cause them irreparable damage. This time however, can also result in great creativity, psychic powers, visions and insight. You can and should trust your intuition.

What Tarot Card are You?
Take the Test to Find Out.

Parle-moi de moi

Je ne fais pas que crier. 

Je peux chuchoter aussi.

—sSOSs— 

Je fais (encore) un trip de Beatles… Moi qui déteste le fleur bleue, le mushy stuff, je me demande toujours, avaient-ils une fille en tête tout le temps en écrivant? Des fois c'est pas les paroles elles-même mais plutôt comment les mots se fondent dans la mélodie, comment les phrases marquent le rythme. Comme Pink Floyd, Led Zep, Radiohead, les Beatles restent pour moi une mine de découvertes. Je suis la track de bass, ou le rythm guitar, whatever. C'est toujours aussi bon. (Bon, ok, à cause de CHOM, mettons que je ne suis pus capable d'entendre D'yer Maker, All of my love et Money entre autres… anyway…). Sur mon dernier cd, mes obsessions:

1. She's Leaving home (je l'ai déjà écrit ici, she goes downstairs to the kitchen clutching her hankerchief… c'est juste… parfait)

2. Here There and Everywhere (there, running my hands through her hair, both of us thinking how good it can be… ahhhh picture perfect. le bridge aussi, and if she's beside me I know I need never care, but to love her is to meet her everywhere)

3. I want You (She's so Heavy) juste intense.

4. One After 909 (c'est les Beatles débridés, ça sent la fin du set)

5. Why don't we do it in the Road (juste pour écouter Paul se prendre pour John au micro… mais maudite belle job au piano)

6. I've just seen a Face (encore le rythme des mots… I have never known the like of this, I've been alone and I have missed, things and kept out of sight, for other girls were never quite like this) 

7. If I Fell (arrangements brillants, surtout en considérant la toune dans son ensemble, sans structure évidente, et John et Paul qui se promènent d'un couplet à l'autre… pas de refrain vraiment, on dirait plutôt une succession de bridges)

8. Mother Nature's son (pour la guitare, le beat et le calme doux)

Bon, j'en ai 25 sur le cd, mais c'est celles qui me captivent pour le moment. En fait c'est 19 des Beatles, 6 des Wings (nonnnn, pas Jet, ni Band on the Run… merci CHOM)

—sSOSs—

J'ai plus beaucoup de voix.

J'aime mieux écouter la tienne.

J'ai plus beaucoup de mots.

Je puise m'épuise me noie.

Dis-moi. Encore. Avant que j'oublie.