Yes, clearer

I show my face. Well, some of it. Enough for now. All I’m able to.

I’m playing with my template too, some changes already there, some more to come. But I love my header, so I have to work with it.

I just want this space to be more clear, more unblurred, more opened, more me.

It’s spring, old skins shed, windows opened wide.

I’m breathing, it feels good.

J’écris, tu écris, il lit, elle cherche son nom

10:51 sur l’horizon de la planisphére. Quelle belle heure, quel beau projet!

Les deux choses que j’aime le plus: La découverte de QUELQUES nouveaux blogs (maudit que le monde est petit) et le travail monumental de l’auteur (qui semble se chercher une blonde, mais je m’égare).

Je disais donc, quelques nouveaux blogs, car certains m’étaient déjà familiers, d’autres je fréquente déjà, sporadiquement ou régulièrement. Certains ont probablement plus de plaisir que d’autres à suivre les péripéties des auteurs. Moi je suis une égocentrique avouée. J’aime juste me voir nommée.

Je blague (oui, oui, enfin, un peu).

Alors, un beau merci à Sébastien, cet auteur fou qui se tappe des heures de lectures qui j’en suis certaine sont toutes aussi palpitantes qu’un Indiana Jones.

Into the parts… unblurred

There it is
Opened again, wide
For your eyes to do what your hands cannot

Asleep was comfortable
Awake is painful
Opened is blistering
But necessary

I offered, gave, pushed, fed
I now sacrifice what’s left
A foetus of a woman
In a hostile womb

Born from sins and cries
Raised on lips and hands and hair and thighs and
The milk taken out of my mouth
I now scavenge the depths of my memories for food

To see
In the mirror
The real image
Of my new skin

This is the new color

.
Or is it?

I wonder. I really don’t like the yellow. Actually, I’m really sick of my template, but I love the picture. What to do? Except fondle with css?

It’s fun though, I’m learning. Trial and error.

Rambling to fill my space. See how it looks.
.

Pas de ceinture

Parce que quand tu crisses les breaks comme ça, à la dernière minute, je me retrouve la tête éclatée sur ton windshield.

T’as fait semblant de savoir ce que tu faisais.

160 km/h tout le long. Dans l’fond. Le toit baissé.

Pas attachée.

Parce que t’es même pas capable de de m’parler. T’es même pas capable me l’dire.

“Attache-toi. Faut que j’arrête. Maintenant. Pis débarque.”

Parce que t’as peur.

Ta peur, ton silence, ma mort.

retest

Suspended

It was a new home
A new space
Unknown unfamiliar
That I seeked

What does my soul look like?

Some days are just not meant to be
Some place I wish I hadn’t gone to
Some words I hoped I’d never hear
For fear of never hearing them again

There is no place for me to run to
No direction that won’t take me back to here
deal. deal. deal.
All day, even on the ones not meant to be

Drowned in my indecisions
deal for fuck’s sake
deal I can, it’s not final
Just a place with a chair for me

I sit I deal I live for the moment after
Fresh start or clean slate
The moment after is dealt with
It’s the past, the past, the

deal
let
me
go

Du mauvais bord

Depuis ce matin j’ai le motton. J’ai juste envie de chialer, brailler. J’ai de la misère à avaler. J’arrive pas à me concentrer. Je suis au bureau, et j’ai pas envie d’y être. Je sais où j’ai envie d’être, mais je ne peux pas y aller. Je connais la moitié des raisons de cette humeur misérable.

J’ai le motton. J’ai les larmes aux yeux. Pis je ne peux rien faire maintenant, right now. Ma collègue est parti chez elle en coup de vent ce matin, son chum la trompe ben raide, et il lui a envoyé un email destiné à son amante par erreur… C. est enceinte de 3 mois. Elle devait se faire avorter, mais finalment ils ont décidé de garder le bébé… pour plein de raisons. Mais ce matin son univers s’est écroulé. Son couple est mort.

Il mouille, vente, fait pas beau. J’attend des mots, j’attend, j’attend trop. Je danse sur la ligne et je la perd de vue des fois. Dans ce temps là j’attend et ça fait mal. De l’autre côté de la ligne, je sais qu’il n’y a rien à obtenir de mon attente. Mais je suis du mauvais bord aujourd’hui.

J’aurais envie de te/vous/lui dire la vérité. Tout ce qu’il y a dire, tout ce que je rêve de dire. Pis de rien regretter. La vérité de mes pensée. La vérité de ma vie elle est out there. Mes pensées me hantent, me détruisent, me poussent, m’enlisent. J’étouffe avec mon crisse de motton.

Je ne te/vous/lui demande rien du tout. Je ne demande jamais rien. Mais une caresse ce matin, ça ferait du bien. Un sourire. Un mot. Une pensée.

Ensuite de retour à notre programmation régulière.

Asleep

Behind my back, I cheat.
The higher the stakes, the sleepier I get.
I have lost everything for sleep.
I’m tired.