This is the new color

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Or is it?

I wonder. I really don’t like the yellow. Actually, I’m really sick of my template, but I love the picture. What to do? Except fondle with css?

It’s fun though, I’m learning. Trial and error.

Rambling to fill my space. See how it looks.
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Pas de ceinture

Parce que quand tu crisses les breaks comme ça, à la dernière minute, je me retrouve la tête éclatée sur ton windshield.

T’as fait semblant de savoir ce que tu faisais.

160 km/h tout le long. Dans l’fond. Le toit baissé.

Pas attachée.

Parce que t’es même pas capable de de m’parler. T’es même pas capable me l’dire.

“Attache-toi. Faut que j’arrête. Maintenant. Pis débarque.”

Parce que t’as peur.

Ta peur, ton silence, ma mort.

retest

Suspended

It was a new home
A new space
Unknown unfamiliar
That I seeked

What does my soul look like?

Some days are just not meant to be
Some place I wish I hadn’t gone to
Some words I hoped I’d never hear
For fear of never hearing them again

There is no place for me to run to
No direction that won’t take me back to here
deal. deal. deal.
All day, even on the ones not meant to be

Drowned in my indecisions
deal for fuck’s sake
deal I can, it’s not final
Just a place with a chair for me

I sit I deal I live for the moment after
Fresh start or clean slate
The moment after is dealt with
It’s the past, the past, the

deal
let
me
go

Du mauvais bord

Depuis ce matin j’ai le motton. J’ai juste envie de chialer, brailler. J’ai de la misère à avaler. J’arrive pas à me concentrer. Je suis au bureau, et j’ai pas envie d’y être. Je sais où j’ai envie d’être, mais je ne peux pas y aller. Je connais la moitié des raisons de cette humeur misérable.

J’ai le motton. J’ai les larmes aux yeux. Pis je ne peux rien faire maintenant, right now. Ma collègue est parti chez elle en coup de vent ce matin, son chum la trompe ben raide, et il lui a envoyé un email destiné à son amante par erreur… C. est enceinte de 3 mois. Elle devait se faire avorter, mais finalment ils ont décidé de garder le bébé… pour plein de raisons. Mais ce matin son univers s’est écroulé. Son couple est mort.

Il mouille, vente, fait pas beau. J’attend des mots, j’attend, j’attend trop. Je danse sur la ligne et je la perd de vue des fois. Dans ce temps là j’attend et ça fait mal. De l’autre côté de la ligne, je sais qu’il n’y a rien à obtenir de mon attente. Mais je suis du mauvais bord aujourd’hui.

J’aurais envie de te/vous/lui dire la vérité. Tout ce qu’il y a dire, tout ce que je rêve de dire. Pis de rien regretter. La vérité de mes pensée. La vérité de ma vie elle est out there. Mes pensées me hantent, me détruisent, me poussent, m’enlisent. J’étouffe avec mon crisse de motton.

Je ne te/vous/lui demande rien du tout. Je ne demande jamais rien. Mais une caresse ce matin, ça ferait du bien. Un sourire. Un mot. Une pensée.

Ensuite de retour à notre programmation régulière.

Asleep

Behind my back, I cheat.
The higher the stakes, the sleepier I get.
I have lost everything for sleep.
I’m tired.

Awake

The dead has kept me awake lately.
The lifelessness of my dusty past.
That should have remained inanimate.
It moves within as a block, as a whole, dropping flecks of necrosed moments.

My eyelids solidfied opened, unable to slide down on the dryness of of my eyes.
Fragments, chips, flakes falling over my irises, green becoming grey.
I have to see, I have to look.
I am awake.

Get off the path

For fuck’s sake, why do you think it’s called a bike path? Does it say pedestrian path? Is there a little stick man painted on the asphalt? NO! So get the fuck out of my way. Seriously, lovers strolling, grabbing their asses, taking the whole fucking width, or families, with brats running all over the place. I’m coming full speed, braking, saying excuse me, you’re playing fucking deaf and act surprised when I give you shit. At least stay on one side, at least walk in the same direction as the traffic, at least watch behind you once in a while, at least teach your kids to be aware that there are people coming at 20 miles per hour in both directions. Better yet, why don’t you find a fucking sidewalk and stay off the fucking BIKE path.

That being said, I got my new bike today. A great ride. I love it.

On another note, I’m very pissed off at myself today. I had a horrible day at work, a coworker lost it and screamed at me like I was a piece of shit, basically because she can’t handle the work load I give her and she keeps fucking up big time. As of December 2005, she has cost the company over 5,000$ in mistakes, and a major one could’ve cost us around 100,000$ but we were able to repair it. But she’s the wife of my boss’ friend. So. Anyway, all that to say that instead of telling her to eat shit and die, I ate my emotions. Gummy bears, Goodies, Pretzels. Like a damn pig. And I hate it, I hate that feeling. Those feelings. Tomorrow I’m going to come into the office and kill the bitch.

Des amis

J’en ai pas beaucoup. J’en ai jamais eu beaucoup. Mais depuis quelques temps, des gens se rapprochent de moi, par eux même. Et ça me déconcerte. J’ai passé le temps où je m’en faisait avec ça. J’ai passé le temps où je me questionnais sur mes aptitudes avec les gens. J’ai compris depuis longtemps que je ne les aime pas. Et qu’ils ne m’aiment pas en retour est tout à fait normal. Des fois, quand il y a trop de gens autour de moi, les gens au travail, la famille, j’ai juste envie de leur dire:

“Allez donc toute chier tabarnak. Toute la gang. J’veux pu rien savoir, de personne. Appelez pas, chu pas là. J’veux juste qu’on me crisse la paix. C’est tu assez primal comme cri ça?”

Je me sens rarement seule, à en avoir mal, à ne pas pouvoir fonctionner. J’aime le contact physique des gens que j’aime, mais je n’ai pas besoin de leur compagnie pendant très longtemps.

Et pourtant, en ce moment, je crois que j’ai des amis. Des gens qui ont recherché ma compagnie. Et ça remet toute mon hypothèse en question. Toutes mes idées à mon sujet. Parce que j’ai aussi envie que ces gens fassent partie de ma vie maintenant. Et je me sens maladroite, j’ai peur de dire ou faire ce qu’il ne faut pas. Je ne connais pas les rouages de l’amitié. J’ai été blessée profondemment en amitié, des blessures plus difficiles à guérir que celles dûes à l’amour.

L’amitié comme à la télé, l’amitié comme celle qui m’est racontée par d’autres, je n’y connais rien. Et si ça m’arrivait? Et si j’y arrivais cette fois?