Ain’t misbehaving (blogue et mystère)

Pour lire en musique clique ici

No one to talk with / All by myself / No one to walk with / But I'm happy on my shelf / Ain't misbehaving, I'm saving my love for youuuuuuuu

Bon dieu qu'il est lent. Ses pas résonnent dans le deuxième corridor. Est-ce que je lui montre le chemin tout de suite? Nah… M'a le laisser s'énerver encore un peu. Ouin, il commence à être essoufflé… Le 450 lui a rentré dans le corps ces derniers mois faut croire.

I know for certain / The one I love / I'm through with flirtin' / It's just you I'm thinking of / Ain't misbehaving, I'm saving my love for youuuuuuuu

Ok, ça va faire. J'allume. Ouvre la porte. Hahahaaa, quelle face tu fais Perrasite! Viens, entre! Ben voyons, de quoi t'as peur? Quoi, le sang? Ben oui, y est mort. Viens, je vais te présenter. Taser gun sur ta peau bébé. T'es trop nerveux. Ouf, définitivement fini pour toi les deuxièmes portions. Je le traîne jusqu'au corps du journaliste, un amas de peau, chair, os et vêtements déchiquetés. Un peu sloppy comme travail. Mais j'ai maintenant de l'assurance. Perrasite chéri, tu reprends tes esprits? Installe toi ici là, assied toi sur le monsieur. Il est super confo. Tiens, tu vois? Maintenant donne moi ta main, click. L'autre, click. Ça te va bien les bras attachés au mur tu sais, tu as l'air de m'attendre.

Like Jack Horner / In the corner / Don't go nowhere / What do I care? / Your kisses are worth waitin' for / Believe me

Ben tu vois, j'pense que t'as pas respecté ton bout du deal. Tu m'avais promis. Je voulais voir ses yeux s'éteindre. Mais t'as décidé de faire l'égoiste. Pis sais tu quoi? C'est une maudite bonne affaire. Parce que finalement, je travaille pas mal mieux toute seule. Regarde entre tes jambes, regarde comme il est beau ton siège. Il a pleuré un peu mais à peine. Maudit orgueil mâle. M'en sacre. Ses larmes mélangées avec son sang, quand j'ai glissé mes doigts sous ses paupières, c'était de toute beauté. C'est gros un oeil. Ça l'air de rien comme ça, mais ça rempli une main. Et c'est doux. Le premier je l'ai jetté dans le coin là-bas, check il est encore là. Le deuxième, je l'ai nettoyé avec ma langue et j'ai doucement croqué dedans. C'est pas très bon, mais le mélange des textures est assez cool. Et tes yeux à toi, qu'est-ce qu'ils goûtent?

I don't stay out late / Don't care to go / I'm home about eight / Just me and my radio / Ain't misbehavin' Savin' my love for you

Arrête de crier de même. Ça sert à rien. Tu le sais que c'est ce que tu mérite. Tu tremble de désir, tu veux sentir mes dents s'enfoncer dans la peau de tes cuisses, tu veux sentir mes doigts te posséder entièrement. Ton sang est ton offrande, ta soumission, ta résignation. Tu m'appartiens. Oui, je sais, pleure, bébé, pleure de joie et de délivrance. Je te prendrai entier, te boirai jusqu'à en être saoule. Tu as un très beau ventre tu sais? Qu'est-ce qu'il cache? Montre moi. Chhhhhhh, c'est juste ma lame. Chhhhhhhh, c'est tout, c'est fini. Je te caresse jusqu'à ton âme, ta chaleur se déverse sur tes cuisses. Oh, les belles couleurs! Regarde, regarde! Lêve la tête. C'est pas le temps de dormir! Quoi, tu veux plus voir? Ok, pas de problème. Ouvre grand les yeux…

Ain't misbehavin', Savin' my love for youuuuuuuu

Ouan, j'ai besoin d'une douche. Je me demande bien où j'ai mis mon livre. Faut que je sorte le bac à recyclage. Tiens, un vieux Scorsese a PBS ce soir, cool!

 Chez Perrasites. Allez voir! En écho, en jeu, en fou.

Bring in the old

I miss my wine glass, ashtray, window with a view.

I miss it so much, I’ll work on my first template I had up here and incorporate it.

I miss it enough that I almost posted on Blogspot just to see it.

Isn’t this fun?

I was thinking, there comes a time when it’s ok to say fuck it and just let it go. Just forget for a while. Forget, forget, forget. Drown in nothing but inconsequential stupidity.

I was sitting at our table when the party started. A disco lamp ball (NO, not a disco ball, a disco LAMP ball fuck), fat chicks dancing around their purses to the sound of a trio of idiots doing a horrendous disco revival. A Joe Pecci lookalike (the whole thing, down to the black turtle neck with a gold chain over it), a generic back up signer wearing a walmart lamé dress and a bald guitar player trying to play to the rythm of his taped music. Fuck. Gawd. And the fat chicks screaming and clapping and the drunk mullet wearing middle aged sales reps doing their John Travolta moves (including a very dangerous attempt at a split which resulted in 5 other drunk guys helping him up but mostly just leaning on him as to not to fall on their own faces).

I was sitting at our table and suddendly I said “What are we doing here? What the FUCK are we doing here?”. And he says “You know, it’s ok to have fun like this. Once in a while, it’s ok to enjoy yourself and let it go.”.

So I got myself another drink and decided to try. I even danced a little bit. Don’t tell anyone though.

Going a little further, what he told me struck me. Am I not able to have fun, stupid fun? Hell yeah. I have fun a lot. Just with the kind of stuff that I like. Laughing at people makes me laugh (fuck judgement, everyone likes it). Playing video games makes me happy (mostly ones involving murder, slaughter, or fast cars). Watching American Idol is a great source of tv entertainement for me (NOT the auditions, I hate that). Senseless stuff I like: Jackass, Ultimate Fighting, standup comedy (not polititical, they mostly suck. I go to Jon for that), browsing youtube, google videos or Ifilms or movie-list for hours. Singing karaoke with midi files (you have to try this), playing point ‘n click and escape the room games on Nordinho and Gamershood. Spending way too much time playing with my new blog.

So I can have fun. On my own terms. I just can’t stand disco lamp balls and Joe Pecci singing Dancing Queen.

Récolte

Je suis déversée. Une tache qui s’étend. Un verre éclaté. Pas de fuite douce. Mais un torrent de prend-moi.

Une étendue assez vaste pour tout prendre. Qui jamais ne sera pleine. Je vois d’ici mes traces. Mes flaques sur ces terres stériles.

Comme la lune m’appelle, je me retire. Mais le cycle se termine ici. Le cours dévié vers un sillion accueillant. Capable de donner.

Comme le vent s’est levé, comme la terre a séché, comme je suis toujours en mode donnedonnedonne. Je me glisse en lui.

Absorbée. Bue.

Ce qui reste s’évapore au soleil.

Jusqu’aux prochains nuages. Quand la pluie. Quand le sol. Et moi qui court entre les deux.

Bear with me…

The changes are almost done. Nothing’s permanent.

Nothing.

In concrete

Bron-Yr-Aur (click to hear)

Sandra loves Éric says the sidewalk, as I put my feet on it.

I could've avoided it. A second before, when I saw it.

Walked over a summer love. Didn't leave a dent.

Over a beer drenched french kiss.

Over curious fingers on a slow afternoon.

Over Sandra's tears and Éric's regrets.

Wet cement, as tender as the softest tree trunk.

As smooth as the tallest rock on the side of the highway.

As permanent as the folds and lines in my hands.

I looked. I saw. Felt. Then put my foot down.

They're not going anywhere, Sandra and Éric.

I am.

Une fin en soi

Je comprend

Que plus rien n’existe… que des relents, des attentes, des couleurs vives fanées, des sursauts appréhendés, des anticipations déjà dissipées.

Je n’y peux rien

Parce qu’il n’y a plus de chemin, plus de portes, plus d’avenues… ne reste que la corde qui pend au fond du puit, qui a perdu son seau.

Comme tu veux…

C’est les trois points du sous entendu que tout est entre des mains qui savent quoi faire avec… des mains tendues qui sont restées vides malgré le poids, sans suspension.

Mais je ne changerai pas

Rien ne changera… tout est déjà changé, devenu, rendu… tout est resté… tout restera.

Je. N’y. Peux. Rien.

La clé était sous le tapis. Elle n’y est plus.

J’avais envie de finir en disant fuck you. Fuck. You. Ça fait du bien des fois. J’avais envie de lancer des flèches, garrocher des roches, briser mes miroirs. Ne plus me voir. Ne plus chercher à m’accpeter, mais passer sous le bistouri et régler ces images qui sont moins que parfaites. Envahie. Noyée. Aveuglée. Propriété exclusive du prédateur.

Fuck you. Parce que je suis more than enough.

Fuck you. Parce que le piège tendu a snapé dans le vide pour une fois.

Fuck me. Ohhhh fuck me man. Pour toutes les fois où j’ai laissé le piège mordre ma peau et été reconnaissante.