A break

On a morning like this, I wish for lonely nights. I wish I didn’t bring out the worst in people.

This is the kind of morning I could hit snooze all the way till noon. Just not to face the trail of gray and pink I’ve left behind. Sometimes the colors fade, or blend, or completely separate.

I’m dancing on a ribbon of grey, unwinding going up, I want it to turn pink, or whatever color that doesn’t remind me.

Whatever fucking color. So much rides on this day, so little could come out if it.

I’ll just let it flow, let it wrap itself around some untouched light.

Blur the frown I’ve brought. All I wanted was a smile.

En ville

Je prend des décisions des fois… Sur un coup de tête, un coup de coeur, un coup d’hormones. J’en ai pris une aujourd’hui qui tenait du coeur certainement, encore que je n’ai pas pris le temps d’y penser vraiment…

Ça m’a tout de même permis de passer une heure dans la pénombre du génie mongol, dans des effluves de bois de santal, ma sacoche sur un étui souple qui a déjà protégé une Godin qui se cachait ailleurs. Assise sur une chaise orpheline devant un autre coeur à vif, mais qui bat, oh qui bat. Parce que ça sentait la vie aussi. Aussi engourdie qu’elle puisse paraître des fois, elle est juste là man. Peut-être aussi que c’est la mienne que tu m’as mis dans la face, je sais pas, peu importe. Il faisait chaud et ça sentait bon. Le génie écrit… en mongol ces jours-çi. J’ai pas frappé vraiment, j’ai juste mis le pied dans une bulle. J’en suis ressortie avec de la musique et des mots. Merci à toi.

J’ai pris Mont-Royal en partant. Passé devant le Boudoir. Pas encore assez de guts pour y aller seule. Pas de guts tout court. À chaque fois (et j’ai honte d’avouer que c’est assez souvent) c’est la même chose. Je passe devant, regarde par la fenêtre et continue mon chemin. Je veux aller au Shift de nuit, dans le cadre du Festival Voix d’Amériques, au moins une fois… Surtout mercredi, alors que Tony Tremblay accueillera entre autres Robbert Fortin. Est-ce que je vais y aller? Pense pas. Pognée, pognée, pognée, fuck (on s’entend, pognée ici est utilisé dans le sens de je n’ai pas d’affaire là, je vais être gênée, si je suis seule je vais avoir l’air folle, etc, etc, etc… le fun d’être dans ma tête des fois, j’vous dis pas).

Continué jusqu’à du Parc et pris des Pins. Ça faisait une éternité que j’avais pas pris cette trail là. Dans un autre âge, alors que j’étais encore montréalaise, je travaillais sur Ste-Cath au coin d’Atwater, alors c’était mon chemin. Donc pris des Pins jusqu’à Atwater (attention, si tu restes sur la voie de droite, il y a, dépendant de la saison, un trou géant ou une bosse monumentale juste avant de tourner sur Atwater, alors il faut rester à gauche et couper aggressivement juste avant l’intersection! Ça doit faire vingt ans que c’est comme ça) et descendu jusqu’à Bonaventure.

Je m’ennuie beaucoup de ma ville. Je sais, elle est sale et c’est d’une tristesse. Mais plus que ça, je m’ennuie de chez Asselin, de chez Robert, de chez Valmont, de mon spot secret pour stationner sur Bishop quand j’avais mes cours à Concordia. Aussi du dépanneur chez Léo (qui était en fait mr Nguyen. Il lui manquait des doigts et j’avais toujours envie de l’aider à mettre mes choses dans le sac, mais un regard de la mort m’a appris bien vite à même pas essayer). Mes marches nocturnes sur la plaza St-Hubert, le walkman dans le fond (cassettes… ça pesait une tonne et les batteries mourraient vite après une couple de séances de rewind-fastfoward).

Les blogues, c’est un monde. La ville, c’est la vie d’un monde. Un autre. Le même. Ça se mélange, se scinde, une danse un peu dure à suivre des fois. Mais ce soir, malgré mes hésitations, je ne regrette pas mes faux pas, ni mes feintes. C’était juste une belle soirée, dans ma ville. En vie, en vrai.

La jeune fille et la vie

And you and I climb, crossing the shapes of the morning.
And you and I reach over the sun for the river.
And you and I climb, clearer, towards the movement.
And you and I called over valleys of endless seas.

-And you and I pt.IV Apocalypse / Yes

Immobiles dans la tourmente des jours vivants sans jamais vraiment arrêter pour penser penser que peut-être faudrait-il.

Des falloirs des devoirs mais surtout, surtout des encores plus assourdissants que les grondements de nos raisons qui défèrlent vers l’abîme vers l’abîme si délicieuse.

Pluriels conjugués au singulier d’entre-draps, d’entre-peau accordés les cordes tendues en attente de la caresse d’un archet de doigts affamés de mélodies.

Musique.

B0r3d & annoyed : haX0r3d

**edit**

This is friendly fire… not really hacked! How can I not love this guy?

**carry on**

Oh lovely Saturday afternoon. The breakfast brunch I had was great. But now I was annoyed, so what can boy do?

Bored and annoyed!
Perfect time to hack the intranets! Here I come!
Did I warn you?

  1. Hack in to the server.
  2. Open the database.
  3. Allow user activation.
  4. Register.
  5. Make yourself site-administrator in the database.
  6. Post this entry.
  7. Deactivate user registration again.
  8. Effff offf.
  9. Go to the next victim.

If it gets wonky here, blame swan_pr and tell her to use other plugins1, plugins compatible with WordPress 2.1, and this rich visual editor $uXXXor$ !!!

1 Or leave a comment and I’ll fix the wonkyness.

Franky, the HaX0r!

PS : French translations cost $50 on this Saturday, tomorrow it’ll be $79.95.

I’m on a roll

It's gonna be a glorious day!

I feel my luck could change.

-Lucky / Radiohead

 

No, nothing has changed, moved, happened.

But everything. The possible is so much wider.

Looking at that painting for the first time in so many years.

Never noticed the depth. The layers. The possible.

And what if is within my reach. And I want to be the victim of our what can I do's.

Red will be my color for your dreams.

Let me run let me dream let me live in red.

Let me be the possible.