Je ne crois pas que l’impulsivité ait de quoi à voir avec penser à soi et être centrée sur ses besoins. Ce n’est pas du détachement non plus. À la limite, dans certaines circonstances, l’impulsivité peut se traduire en irresponsabilité. Ce dont je n’ai pas fait preuve en quittant. Mais il est certain que le thought process à été d’une lenteur extrême pour moi, parce que justement, les conséquences pour les autres me préoccupaient beaucoup plus que pour moi. Donc pas de spontanéité non plus.
Ce que je t’aurai permis? Toi seule peut vraiment savoir ce que tu te permettais de voir et d’admettre. J’ai levé un voile sans le vouloir. Ce que tu as ressenti, fait, dit et accompli à ce que ça a révélé, suite à nos échanges, est probablement ce qui à été différent cette fois.
Quitter un homme qu’on aime, c’est une chose qui encore récemment me semblait illogique. Quand il y a l’amour, que peut-on vouloir de plus? Je réalise maintenant ce que ça veut dire, ce que ça implique. J’aurais pu te dire cours! Sauve toi! Sors de cette relation avant qu’elle ne te tue. Mais je sais qu’il n’y a pas de bout du chemin, qu’il n’y a pas de fin à ce parcours. Si ce n’est que notre vie. Ou la leur. Parce que quand on ferme les yeux, et qu’on pense à sa main sur notre joue, ses sourires dans le noir, la tête lâche prise.
Et on vit une autre journée.
“Quitter un homme qu’on aime, c’est une chose qui encore récemment me semblait illogique.”
Tellement. Pendant si longtemps, j’ai cru que c’était simple : je t’aime, je reste avec toi; si je ne t’aime plus, je pars, c’est tout.
I wish.
we all wish…