De la chambre au salon

J’AI DES PORTES!

Et des mouches… Je ne sais pas ce qui se passe, mais la cour est infestée de grosses mouches grasses écoeurantes et ce matin en ouvrant la porte derrière elles se sont infiltrées. Je les entend voler, j’essaie d’en tuer, mais elles sont tellement grosses et juteuses… ARGH c’est fucking dégueulasse. Et moi qui était heureuse de constater l’absence d’insectes ici à comparer avec La Prairie. Et là je ne parle pas des petites maudites fourmis dans la cuisine. Mes chats ne sont d’aucune aide et sont tout aussi dégoutés que moi.

Mais, détails que tout cela! J’ai des porteeeeees. Ok, comme on peut voir sur la photo, je n’ai pas terminé de remplir la bibliothèque. Ça s’en vient, mais l’urgence m’est passée. Je suis simplement heureuse du résultat, et j’essaie de ne pas m’en mettre plus que nécessaire sur les épaules.

Les portes ne sont pas complètement terminées. Il faudra les ajuster, installer un truc pour les barrer au sol, et enlever le plastique dans les carreaux. Mais de les avoir enfin en place me donne l’énergie et la motivation d’enfin terminer ma chambre. Mon petit coin à moi, de l’intimité, ne plus vivre à moitié dans le salon. J’aime vraiment le look que ça donne au salon aussi!

Quelques explorations à l’extérieur (encore!)

Il y a quelques mois on annonçait l’arrivée d’une micro-brasserie à Verdun, suite à une levée d’interdiction de débits de boisson dans la ville (arrondissement) qui durait depuis 47 ans. Le Bénélux devait ouvrir ses portes le printemps dernier sur Wellington, mais la politicaillerie municipale étant ce qu’elle est, ça regarde maintenant pour quelque part en 2013 selon les dernières infos que j’ai pu lire sur leur page Facebook.

(En passant, suis-je la seule à trouver toutes ces réglementations complètement absurdes et contraignantes? Une entreprise veut s’établir dans ton quartier et payer des taxes! Comme si le gouvernement n’allait pas en profiter. Come on, sortez-vous la tête du cul et laissez les gens partir en affaires (et j’inclus la bouffe de rue dans cette absurdité)!)

Bon, donc, Le Bénélux. Sherbrooke et Jeanne-Mance. Je m’excuse, mais c’est un coin de rue assez laid, donc nous sommes allés à l’intérieur (non, c’est pas vrai, c’est la chaleur qui nous a aidé à prendre cette décision, mais le coin est laid pareil). Il y avait un gros rush dehors faut croire, car à l’intérieur nous étions moins d’une dizaine de clients et j’ai du aller commander nos bières au bar après une vingtaine de minutes à poirauter à la table.

La bière était ok (GaÏa, une blanche, pour moi) et les hot dogs (au choix: wiener et pepperette qui était en fait une wiener forte…) assez bons. Rien pour écrire à sa mère, mais le spécial à 11.50$ pour une pinte et un hot dog vaut la peine. S’ils décident d’offrir le même menu à Verdun par contre, je suggérerais qu’ils laissent tomber l’accompagnement de chips Ms Vickers pour quelque chose d’un peu plus original et intéressant.

Un petit aparté:  quand ton staff est dans le rush, c’est pas une mauvaise idée de leur apprendre à au moins donner signe de vie aux clients, de les saluer et de s’excuser du délai. Honnêtement, ma première impression n’a pas été très bonne. Heureusement, une fois la foule à l’extérieur partie, nous avons eu un bon service à la table pour le reste de la soirée.

Et pour finir le weekend en beauté, je suis ENFIN allée chez Pierrette Patates. Oh my. Que dire? Quand j’ai quitté La Prairie je ne pensais pas pouvoir retrouver un casse-croûte de la trempe de Chez Monique… Et bien j’étais dans l’erreur, et j’en suis bien heureuse! Les frites sont juste trop bonnes. Je n’ai pas goûté à la poutine, mon attention étant complètement tournée vers mon cheese bacon, qui était vraiment délicieux. Je pourrais parler du service aussi, qui m’a juste donné le goût de revenir à tous les jours, juste pour jaser avec la petite dame et le monsieur à la grosse voix (j’étais trop gênée de leur demander leur nom, peut-être la prochaine fois).

C’est le genre de place où tu peux t’asseoir au comptoir et passer un après-midi à placoter sans voir le temps passer. Le genre de place où la serveuse dit à mon frère: “T’es donc ben grand toé, combien tu mesures?” Mon frère répond “6 pieds 5” et elle lâche un “Sacrament” admiratif….

J’ai donc passé l’après-midi à digérer mon lunch super santé en regardant le 100m aux olympiques 😉

Un vendredi soir à Ahuntsic

Je commence tranquillement à décoller de l’appartement. Curieusement, cela me demande des efforts relativement considérables, dépendant de l’occasion.

Ce soir je suis allée voir une partie de baseball au parc Ahuntsic. Mon frère joue dans une équipe sénior élite dont mon père est le directeur général, manager ou en tout cas, quelque chose du genre, qui veut dire en gros qu’il gère l’équipe. Le parc Ahuntsic, c’est immense, et aussi vraiment beau. J’avais oublié. Sérieusement, quand est-ce qu’on va se promener dans ce coin-là?

(Et tellement habituée à me déplacer en voiture, je n’ai même pas considéré le métro pour m’y rendre, sauf une fois rendue dans le traffic sur la 720… Je m’y ferai éventuellement.)

Je n’aime pas le baseball. Je n’aime pas le baseball en m’y rendant, ni en arrivant, ni en regardant la première manche. Et puis soudain, les gens qui jasent autour me dérangent, et j’ai les mains squeezées entre les cuisses, 2 balles 2 prises 2 retraits, un gars au deuxième, fuuuuckkkkk, strike! Je vais me chercher une bière entre la 4ième et la 5ième. Je monte d’un étage dans les estrades.

Les Indiens ont perdu 6 à 2.

Vivre dangereusement (heureusement)

C’est un fond de sac de Ruffles crème sûre et oignons et un beigne au sucre en poudre pour souper après trois pichets au chic Pub Maisonneuve de la rue Hochelaga en l’excellente compagnie d’un Prince avec comme trame de fond les allées et venues d’une faune sympathique et de petits mélodrames expiatoires, le tout saupoudré de magie un peu humide.