Si j’avais porté une jupe

Dans l’auto j’ai relevé ma jupe un peu, enlevé mes sandales parce que j’aime conduire pieds nus. La fenêtre baissée, le vent. J’ai mis ma main entre mes jambes, poussé le bord de ma culotte, j’ai pensé à tous ces yeux, toutes ces mains, sur moi, en moi. Sur Bonaventure, à 120 km/h. j’ai même pas levé le pied de la pédale.

5 thoughts on “Si j’avais porté une jupe”

  1. As-tu songé alors à tous les yeux qui te liraient ensuite ?

  2. sans compter tous les routiers qui t’auraient vraiment vu

    c’est fou la vue en angle qu’on a via la fenetre passager de la voiture

    en plein dans le mille

  3. Vous avez bien fait… de ne pas lever le pied de la pédale. Il y des sensations qui doivent s’accoupler: griserie de la vitesse et plaisir.

    Harry Steed

  4. swan_pr says:

    perrasite: non, pas vraiment. mais ils sont les bienvenus.

    moonwart: I guess the translation thing works then 😉

    routier: ouais… on m’en raconte des bonnes effectivement!

    harry: l’un peut aller sans l’autre, mais les deux ensemble me semblaient bien mieux.

    pour vous éviter un retour vers le passé je vous dirai ceci ici: ce début je le voyais effectivement comme une fin. mais puisque plus tard était incertain, je ne pouvais savoir que cette fin se transformerait en début.

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