J’ai pris quelques photos lors de ma marche nocturne, et comptais faire un billet avec celles-ci ce soir. Mais j’ai oublié mon téléphone chez un ami. J’ai réalisé mon oubli à l’entrée de la station de métro, mais le dernier train devant passer dans quelques minutes, je n’avais pas le temps d’aller le chercher.
Les premières secondes, je me sentais vraiment dépourvue. Aucun moyen de communication entre là et ici. J’ai pris l’escalier mobile, passé le tourniquet, descendu un autre étage et me suis installée avec mon livre (Oil! d’Upton Sinclair) au bout du quai. Le vin aidant, je me suis calmée très rapidement, en me disant que de toute façon, y a pas un chat qui va m’appeler à une heure du matin!
***
Personne n’est venu réclamer la pile de livres de John Updike que j’ai trouvé à l’entrée de l’édifice où je travaille, et j’aurais sans doute dû en commencer un ce matin, mais Oil! me tente depuis longtemps. J’ai dû encore une fois abandonner House of Leaves pour la lecture dans le métro… Je suis rendue dans un bout complètement fucké, perdu dans un labyrinthe autant dans l’histoire que dans la mise en page (et la lecture) et mon trajet quotidien est juste pas assez long pour me permettre de m’y perdre convenablement. J’en suis donc à choisir mes lectures en conséquence, tant dans la forme que le format.
***
Si tout va bien (et si je fini par finir de décrotter mon plancher dans le salon) je devrais terminer de vider toutes mes boites demain… Un mois et demi plus tard, je pourrai peut-être enfin dire que je suis installée.