With a little effort

With a little effort, I think I could even see poetry in things like I used to.

J’avais des rêves, ce que je ne m’étais pas permis pendant des années. Pour finalement les voir étouffés, écrasés, effacés, oubliés.

Cachés

Dreams and poetry. Pour adoucir les aspérités, éclairer les noirceurs de mon esprit.

Like a tall glass of cool water on a sad day.

 
[youtube http://www.youtube.com/watch?v=m1iVA5JuLVw?rel=0&w=480&h=360]

I want none of this

You know?

You know?

You know?

 

Spaces for dramatic emphasis. Pauses for interpretations. Repeat differently.
All as it seems.
Colorwithinthelines

 

I know.

I know.

I know.

 

Not silences.

Between a question and an answer
A split
In timethought
Inthought

Not made to but a-live
none
the
less

You know?
I know.

 
[youtube http://www.youtube.com/watch?v=JpOIZM7dC0o?rel=0&w=480&h=360]

fr/en [miettes #2]

Certains trouvent peut-être le bilinguisme ici un peu déroutant, ou dérangeant… mais c’est comme ça dans ma tête. Parfois même en pleine phrase, ça change. Je vous évite une partie de chaos quand même.

***

It’s not like we didn’t know this. Like we’ve never read it anywhere or didn’t feel it at some point or another. But it’s true. We’re all walking wounds, at different stages of healing. Some so fresh it hasn’t started yet. But it will.

***

“You don’t ask a lot of questions”
“Maybe I don’t need a lot of answers.”

***

I’m walking amongst (I LOVE that word. The way it makes your mouth, your tongue work. Say it, say it out loud, feel that?) fortresses filled with treasures and secrets. Just being able to peek through the windows is cool. I don’t feel compelled to break in, tear down the doors, know. Being aware is enough. They’re everywhere. And they’re beautiful.

***

Je viens de terminer le journal d’Eleanor Coppola, écrit pendant le tournage d’Apocalypse Now. Une traduction pénible, une lecture pénible, mais néanmoins intéressante. Et puis soudain, vers la fin, crise conjugale. Infidélités.

Une phrase, et puis là, dans le wagon de métro, le mal de ventre, la tristesse. La compréhension immédiate de ces sentiments écrits il y a déjà plus de trente ans. T’as beau te faire à croire que t’es guérie, qu’il faut beau, que la vie t’es si bonne ces derniers temps que c’en est même un peu suspect. La douleur est maintenant plus superficielle, mais la réalité de ces blessures elle, ne l’est pas. Je ne sais pas ce que ça veut dire. Je ne sais pas si je veux m’attarder vraiment à ça. Est-ce que mon coeur est irrémédiablement endommagé ou bien je mêle trop de choses ensemble?

Le plus difficile c’est de cesser de porter toute la responsabilité des sentiments des autres, de leurs gestes, sur mes épaules. D’arrêter de me voir comme un monstre, moins qu’une femme. De vivre les rejets comme autant de constats que je suis juste inadéquate, pas assez.

Mais avec le temps j’apprends aussi, surtout peut-être, à m’accepter. Accepter tout, en entier. Je sais aujourd’hui que je ne suis pas cassée. Que je n’ai pas à être réparée. Que de rechercher l’approbation des autres ce n’est qu’une façon d’éviter d’être ce que l’on est vraiment.

***

I don’t use the “The well” category as much as I used to here. It’s a good thing I guess. But sometimes I miss being able to reach in it and write about it. Not that I have lost all sense of depth, but I’m frightened by the ease with which I can move away from it. I’m torn between relief and shame.

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[youtube http://www.youtube.com/watch?v=ZajltcEBncQ?rel=0]

***

PS: Je déménage à Verdun le 1er juillet. J’ai changé d’idée, et je l’assume pleinement! Je reviens (presque, bon, parce que Verdun, Montréal, tsé) dans ma ville natale. Je suis heureuse. Point.

PPS: Mon beau Stéphane, je ne t’oublie pas! J’ai jamais été super bonne à la tag, je cours pas vite. Mais ça s’en vient.

PPPS: I’ve started selling stuff on ebay and I have no life left whatsoever.

Don't surround yourself with yourself

got my head around what I do wrong. the things that I do that end up hurting me and no one else. the pains I go through just so that I don’t hurt others is one of them. what I can’t grasp is how one can hurt deliberately, knowing exactly what the actions, words or silences will do and still do it. what’s beyond me is how a person can consciously harm and live with it, be ok with it, sleep well, even look the other in the eyes and not acknowledge what they are reflecting. control, power, self preservation, no matter. selfishness should not justify being mean to others. it angers me that this is the one thing I cannot read nor feel. always happens after, when it’s too late. it makes me sad in so many ways.

I latch onto the good. to a point where everything else becomes invisible.

because I will never stop believing there is good in each of you.

[youtube http://www.youtube.com/watch?v=uJM7TdshUbw?rel=0]

C'est quoi donc la toune?

If the words do not make it to the land of the saved, what they were meant to tell never existed. Some things are better off left alone. In silence. Put to death by a blinking cursor.

We don’t need to go there.
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Mais d’autres choses vivent toujours. Les rêves sont tenaces, et menacent même de se réaliser parfois. C’est pourquoi il est important d’en avoir plus d’un! L’idée germe depuis des semaines, et à force d’en parler, celui-ci ressemble de plus en plus à un projet.

Visiter Blue, Harry et Éric? Faire une boucle avec escales, faire la fête, faire la vie. Traverser l’océan. Traverser l’O-CÉ-AN. Aller visiter des amis que j’aime, connaitre un nouveau pays, de nouveaux humains. Respirer un autre air, découvrir ses parfums. La Grèce sera encore là quand je déciderai d’y aller…

**
En attendant je m’en vais passer trois jours ici. On me trouve bien drôle d’y aller seule. Je me trouve plutôt chanceuse de pouvoir le faire. C’est quoi votre problème avec la solitude?

**
Ma grande a décidé de passer sa dernière session de cégep chez son père. C’est moi qui l’ai encouragée à y réfléchir sans se sentir coupable. Entre ses études et le violoncelle, elle a peu de temps, et c’est un stress additionnel ce trimbalage d’une place à l’autre aux deux semaines. Ne me restera que fiston. Bon, elle sera à 5 minutes de chez moi… Et bien que j’apprécie fort mes semaines quand je suis seule, les semaines où ils sont ici me rendent heureuse. Qu’elle ne revienne pas tout de suite me fait réaliser que ma vie risque de changer encore plus dans les années à venir. J’anticipe et j’apréhende. J’ai besoin d’eux autant qu’ils ont besoin de moi. L’amour, la proximité, le partage, la chaleur. Mais bien que je ne sois pas prête à les voir partir tous les deux définitivement, je ne peux nier ce besoin d’être seule.

Complètement, absolument, égoïstement, j’aime ma liberté.

[youtube http://www.youtube.com/watch?v=ZIoRQZ70b_Q?rel=0&w=560&h=315]

Dancing days

J’allais écrire que je n’ai plus, pas le temps, envie d’écrire. Mais soudainement, j’ai versé un peu de rhum dans le reste de mon 7 up, direct dans la canette, en me disant que c’est de la grosse bullshit. Enfin, non, oui, c’est tout vrai, mais le besoin… Ben c’est ça le problème. Le besoin est là, toujours là à me dire come on, une ligne, un paragraphe sti, please. Et moi j’suis là, non, non, j’ai pas le temps, j’ai rien à dire, rien de bon, tu vois. C’est. Pas. Bon. Je disais y a pas longtemps, je déteste me voir en photo. Aucune photo, sont toutes laides. Je suis laide sur toutes mes photos. Ou Grosse. Ou laide. Et écrire, c’est comme prendre des photos, et poster sur mon blogue, c’est comme vous les montrer. Mais comment je pourrais montrer mes photos si je les aime pas? Mais des fois pourtant, dans le miroir je me regarde et je me dis, wow, ça ferait une belle photo, je suis belle aujourd’hui. Et c’est comme ça qu’il y a des billets qui apparaissent ici.

Des fois j’aimerais vous parler du garçon qui répare son bécyk pas cassé en épiant sa voisine Carole, du bébé à moitié gelé que la caissière du IGA a trouvé dans un panier au bout du parking, ou du village où ça sent la moulée à chien quand il pleut. Ça serait peut-être plus facile, j’apparais pas sur aucune de ces photos.  Mais le portrait final, ouais, c’est moi. Grosse. Ou laide. Ou juste Swan. Elle fuck le chien un ti peu des fois Swan. Je croyais qu’on était qu’une elle et moi. Mais j’ai bien l’impression que je l’étouffe un peu trop depuis un bout. Et puis là, elle me donne de la marde voyez. Je sais pas trop où s’en va cette histoire. C’est pas un combat à finir. Plutôt comme une danse, où j’ai pris le lead un peu trop longtemps. J’ai pas vraiment envie de m’accrocher au rôle non plus. C’est correct. Je peux laisser aller.

Il y a eu une époque où elle faisait plus que leader. Elle dansait pour nous deux. Équilibre tsé. Ça ne peut se maintenir d’un côté ou de l’autre bien longtemps. La balance penche à nouveau, à nouveau, ch-ch-ch-ch-changes. Je t’aime Swan. T’es belle sur tes photos. Même quand tu souris pas. Même quand tu te fâches. Même quand t’as de la peine.

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L'été blanc

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De la galerie, la vue donne l’impression d’un champ, dune vie ailleurs, en d’autres temps. Un peu de vent ferait se soulever la poussière et tu plisserais les yeux en scrutant l’horizon, te demandant si c’est le bon jour, le bon moment.

Quand je passe devant chez toi tu y es, même si tu n’y es pas. Je te sens, de la rue je te vois, tu habites l’endroit comme un rire fort dans une caverne profonde. J’espère toujours que nos yeux se croisent, que tu m’invites enfin mais ça n’arrivera pas. Les gardes sont à l’affût.

Parfois j’imagine que tu vois ce que je vois. Et tu descends les quelques marches qui nous séparent. Tu me rejoins, en traversant sans difficulté la clôture, tu me rejoins et on avance vers la vie d’ailleurs, on y pénètre, laissant les gardes en plan, parce que nous, on voit, on va et ils n’y peuvent rien.

J’ai envie de ce mouvement de nos pas vers la voie poussiéreuse au bout de la 3e avenue. Il n’y a pas de porte tu vois. C’est nous qui dessinons l’entrée.

Et il y a des forts où nous pourrions habiter, des ponts-levis au-dessus de fosses profondes, mais toujours nous garderions l’oeil sur la route devant, car jamais elle ne cesserait de nous appeler. Des forts, juste pour ces moments où le souffle calmant de l’aventure qui se repose avant de mieux nous reprendre s’impose. Des ponts pour prendre racine. Des fosses autour parce que nous serions une ile inatteignable.

Je passe devant chez toi, beaucoup trop souvent. Je te sens, de la rue je te vois, et tu m’habites. Je suis une caverne profonde.

On remet ça (genre de pub #2)

Une caisse de lait pleine de disques (et quand je dis pleine, c’est genre, y a pas une feuille de papier qui peut se glisser entre deux albums), ça doit peser dans les 40 livres certain. Un beau samedi matin j’ai chargé mon auto de 12 caisses (c’est à dire deux voyages de 6 caisses sur un chariot, du 3ième étage jusqu’à la rue) en prévision du show du lendemain à Ottawa.

Le dimanche matin je suis arrivée à la salle presque en retard, et je disposais donc de 30 minutes pour décharger les dites caisses, monter la table, stationner la voiture, aller faire pipi et finalement, accueillir les clients à temps. Ça été une journée mémorable. Pour moi s’entend. Un DJ plus que parfait a enfilé les tounes, partant du très rétro le matin, pour finir avec du très actuel, en passant par le reggae, le funk, le punk, le rock des 70’s. Jaser avec des amateurs, des vrais, des fakes, des ti-jos connaissants, des gens super sympathiques (et même l’ami Louis qui est venu faire son tour avec sa famille!), vraiment, toute sorte de gens.

À 5 heures, on recommence (quand je dis on, dans le fond, c’est je). Charge les 12 caisses dans l’auto en deux voyages, roule sur Montréal. Arrivée à la pluie battante, stationnée pas mal loin du dépôt, je réalise que la porte avec rampe d’accès est verrouillée, et la clé dont je dispose n’ouvre que la porte avec des escaliers… Désespoir. Mais heureusement, lors des DEUX voyages, de bons samaritains m’ont prêté main forte pour transférer les caisses du chariot au vestibule. Mais quand même, les deux fois, j’ai dû les RE recharger, monter au 3ième, etc. Et puisque j’avais échappé une caisse dans la rue, dans une flaque d’eau oui, et bien j’ai dû passer une heure à essuyer des disques de Pierre Henry.

En tout cas. Tout ça pour dire, c’est le genre de truc que je pourrais m’habituer à faire plus souvent (oui, malgré les courbatures et les échymoses) et de ce fait, et bien on remet ça (quand je dis on cette fois c’est vrai, je n’y serai pas seule!) le 22 octobre à Montréal. Pouvez venir faire un tour tsé, ça me ferait plaisir 🙂

 

Ce dimanche (genre de pub)

Et bien euh, voilà. Par un concours de circonstances* je me retrouve vendeuse de vinyles pour une journée, ce dimanche en fait. Je m’amène avec des caisses et des caisses de trucs pas possibles, du métal au punk à l’électroweird, pour les connaisseurs et les amateurs. Je suis un peu énervée, pas mal excitée et franchement heureuse de vivre cette opportunité. Passer la journée avec des pwels et des hipsters à parler musique. Je capote.

*Non, c’est pas vrai, c’est pas un hasard. C’est une faveur que je rend à un ami (alors que hey, c’est lui qui m’en fait une en vérité!), ne pouvant faire le show lui-même.

Sea above, sky below et tout ce qu'il y a entre les deux

Juste de même, je dis ça là. L’automne s’annonce assez spectaculaire.

C’est pas toujours beau quand on se plante les pieds dans la réalité. Mais ça aide à avoir des rêves qui ont un peu d’allure.

Not putting myself in a position to fail used to be quite the challenge. Le sol est ferme, l’air respirable, avancer possible.

Quoi? C’est pas une toune upbeat? Non, pas besoin. La découverte de chacune de ses notes, c’est ce qu’il faut retenir.

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