Life is taking over

More than ever I feel the languages clashing, coming together. It wasn’t anything I studied, worked on, planned. The words just flowed, and I was the vessel, I was telling.

The biggest this, biggest that. The darkest places, the harshest judgment. Entranced by the depths I had ignored. Immersed in the I feel moment.

This, now, should be the crest of the wave then. I hear. I see. I breath.

Amor fati

Let’s step away from. Him.

Zarathustra is silent. No secrets whispered.

Ananke’s perfume might be in the air, or it might be her ghost.

J’ai marché sur ton karma.

Faire le bien, c’est d’aimer aussi.

Mon cahier ouvert au Huitième Degré…

Sapere aude.

Rien de mystique dans un sourire du matin.

Only the knowledge that this is right.

last fm test

table.lastfmWidget td {margin:0 !important;padding:0 !important;border:0 !important;}tr.lastfmHead a:hover {background-position:0 0 !important;}tr.lastfmEmbed object {float:left;}tr.lastfmFoot td.config a:hover {background-position:0 0 !important;}tr.lastfmFoot td.view a:hover {background-position:-85px 0 !important;}tr.lastfmFoot td.popup a:hover {background-position:-159px 0 !important;}

514/450

Ok… Montée de lait. J’tannée, écoeurée. Pu capable d’en entendre parler.

J’ai grandi à Montréal. J’y ai vécu plus de 20 ans. Ahuntsic, Montréal-Nord, petite patrie, Villeray, petite italie, plateau. Quand on a quitté la ville pour la banlieue, avec les enfants, c’est parce qu’on avait pas les moyens d’acheter une maison là. Et aussi, j’en avais assez de me sentir de trop avec mes kids sur Mont-Royal. Pas capable d’entrer dans la majorité des commerces avec ma poussette. Tannée d’avoir a appeler à l’avance dans les restaurants pour savoir s’ils avaient des chaises hautes. Tannée de donner mon argent pour un loyer. On avait juste envie de vivre en famille, ce que Montréal ne nous offrait pas. Pas à notre goût. C’est un choix personel, et je respecte les gens qui décident de rester.

Voyez? Je respecte les gens dans leurs choix. Mais j’en ai plein le cul de ce mépris. Cette attitude, ah les banlieusards qui envahissent la ville, qui brisent nos rues, qui polluent notre air. Hey ciboire, je dis rien moi quand vous envahissez le boulevard Tascherau la fin de semaine? Pis les parkings des Walmarde, Canadian Tire, Réno, Rona. Je dis pas, ah les crisses de 514, qui engorgent les lignes d’attentes, les restaurants, les cliniques! Parce que oui, j’en vois aussi dans les cliniques médicales, quand les vôtres sont pleines. J’en vois plein de vos petites vignettes…

Quand je viens à montréal, je dépense mes sous. Je ne vole rien. Je ne prend pas avantage de RIEN. Je paie. Taxes, parcomètres, pouboires, nommes les. J’ai rien à me reprocher. Pis les 450 ne conduisent pas tous des gros méchants SUV… On a du gaz à payer, voyez vous, pour aller travailler… Et on travaille pas tous sur votre fucking île.

C’est quoi cette mentalité de village là? C’est quoi? Ça va prendre un crisse de permis pour pouvoir venir se promener dans le Parc Lafontaine astheur? Allez vous mettre des gardes avec des tasers à l’entrée des bars et restaurants? Demander des preuves d’adresses, pour être surs que les maudits 450 rentrent pas dans vos établissements de quartier chéris??  

Je suis Montréalaise. Mal à l’aise. De votre fucking attitude méprisante, raciste, étroite d’esprit.

Mister rabbit says:

A moment of realization is worth a thousand prayers
-Mickey Knox

Retour en surface

Guys dig braids… I noticed… A hairy 30 something cranked up the SOAD in his car to get my attention, as we were waiting for the green light. Me on foot. I turned, he smiled. That was nice.

À lire, Sex, drugs & updating your blog, cet article du NY Times Magazine qui explore en profondeur la relation qu’on les artistes avec leur blogue (et leurs fans), outil de promotion de départ, qui souvent devient un piège bien difficle à éviter. Vraiment bien écrit, et ça plonge dans la mécanique du blogue, les systèmes de commentaires, les message boards. Via le blogue de Richard Hétu.

Hier, veg devant l’ordi, la télé sur Canal D… Quelques mots attirent mon attention. Je me déplace, chaise —> sofa. Ce qui suit, c’est sérieusement la meilleure heure et demi que j’ai passé devant la télé depuis longtemps. L’illusion tranquille devrait être diffusé simultanément à toutes les chaînes à chaque jour, trois fois par jour, jusqu’à temps que tout le monde allume.

Ahhh Classmates… Notre 20ième s’envient, l’an prochaine (shit… 20 ans depuis la fin du secondaire, 20 ans! vingt. ans. 20. 😐 ) Je vais faire un tour… Et qui trouve-je?? Hahahaha t’as pas changé Martin! Un ami (j’en avais pas tant que ça, sérieux, vraiment pas beaucoup) qui écrit! Avec son site et tout. Je suis le lien… Non, t’as effectivement pas changé. Je t’écris bientôt!

My latest geeky fantasy: should I or shouldn’t I? I might… Also, starting today, Pandora.com is recognizing our IP’s, so there’s no way to logon to the site directly from your browser… From an article on Lifehacker, I followed this link to a proxy site. I got to my Pandora page through 3 links of proxy, all within the US obviously… But I got there! Phew! Pandora lives a little longer here.

Aaaand, yes, I’ll admit, I LOVE lolcats!

lolcats2

Réponse I

Je ne crois pas que l’impulsivité ait de quoi à voir avec penser à soi et être centrée sur ses besoins. Ce n’est pas du détachement non plus. À la limite, dans certaines circonstances, l’impulsivité peut se traduire en irresponsabilité. Ce dont je n’ai pas fait preuve en quittant. Mais il est certain que le thought process à été d’une lenteur extrême pour moi, parce que justement, les conséquences pour les autres me préoccupaient beaucoup plus que pour moi. Donc pas de spontanéité non plus.

Ce que je t’aurai permis? Toi seule peut vraiment savoir ce que tu te permettais de voir et d’admettre. J’ai levé un voile sans le vouloir. Ce que tu as ressenti, fait, dit et accompli à ce que ça a révélé, suite à nos échanges, est probablement ce qui à été différent cette fois.

Quitter un homme qu’on aime, c’est une chose qui encore récemment me semblait illogique. Quand il y a l’amour, que peut-on vouloir de plus? Je réalise maintenant ce que ça veut dire, ce que ça implique. J’aurais pu te dire cours! Sauve toi! Sors de cette relation avant qu’elle ne te tue. Mais je sais qu’il n’y a pas de bout du chemin, qu’il n’y a pas de fin à ce parcours. Si ce n’est que notre vie. Ou la leur. Parce que quand on ferme les yeux, et qu’on pense à sa main sur notre joue, ses sourires dans le noir, la tête lâche prise.

Et on vit une autre journée.

Correspondance en suspens

…Je réfléchis si longtemps à chacun de
mes gestes, surtout ceux qui ont de l’importance et
des conséquences, pour moi ou pour les autres, que
j’ai du mal à concevoir l’impulsivité. Et en même
temps, c’est quelque chose que j’envie.
Parce que j’aimerais être plus détachée, plus centrée
sur mes besoins, parfois, plus spontanée.
Je pense que tu m’as permis ça, à quelques reprises.
Et c’est pour ça que j’ai encore envie de t’écrire, parfois.

Je t’imagine vivant seule.
Avec tes enfants par moment.
Avec une liberté nouvelle sinon.
Et je me demande comment ça se passe, dans ta tête.

Es-tu heureuse ?
Es-tu là où tu dois être à ce point-ci de ta vie, tu
crois ?…

J’aurais pu répondre à ça. Je tenterai de le faire. Par une porte qui n’est pas encore fermée.

A shift in visuals

Watching American History X again. The kids are asleep, here for another week.

Spent the weekend loving, fighting, wondering, smiling, crying, fucking, eating. Confused. I’m torn, feeling melancholic without any memories yet. What is this life I’ve stepped into?

In strides. I had expectations of oneness. Did not expect synchronicity. Yet, in strides.

I had paths before. Now I have doors.

I’ve entered my future yet so many doors from my past remain open, it’s like a fucking windmill in here.

When emotions were overwhelming, words carried me, brought me here, words were air and blood. My mother’s words are now surrounding me, tearing through the boxes in which I tried to hide, burry, kill them. And I’m speechless at my lack of understanding.

We are not enemies, but friends. We must not be enemies. Though passion may have strained we must not break our bonds of affection. The mystic chords of memory will swell when again touched, as surely they will be by the better angels of our nature.
-Danny Vinyard

Dans le doute, et autres. Faut bien.

J’ai très peu de place pour me cacher de mon passé. Essentiellement contenu dans quelques boîtes empilées dans un garde-robe. En feuilletant un cahier appartenant à ma mère, une enveloppe tombe par terre. Une enveloppe que j’ai ouverte une fois. Et plus jamais après. Et ce soir. Je sais que toutes mes craintes viennent de là. Que tout ce que cette lettre contient est dans une certaine mesure vrai. La première fois que je l’ai lue, c’est le lendemain de sa mort.

Je ne sais pas si un jour je vais arriver à dealer complètement avec elle. Mais j’ai l’impression que le reste de ma vie dépend de ça. J’ai passé les deux dernières années de sa vie à m’occuper d’elle. Et avant qu’elle meure, j’avais l’impression de progresser, d’y arriver. De laisser le pardon faire son chemin, de laisser l’amour monter à la surface de cette mer agitée de rancoeur, de regrets. Puis la lettre. Ça fait six ans et demi. Et je suis toujours à la case départ. C’est pas le message d’adieu auquel je m’attendais.

Pascale, mon amour

J’ai toujours trouvé que je tenais peu de place dans ta vie, eh bien! Maintenant ce n’est plus le cas: tu as de la job pour un bout de temps. Une chance que L. est là pour t’aider (sans farce, il va t’aider hein?). J’ai fait mon possible pour faire toutes les démarches pour que tu saches où te diriger. Je crois que tout est bien. Sinon, que veux-tu, je n’ai jamais été parfaite tu le sais bien!

Mais ce que je veux te dire c’est que ces derniers mois qui nous ont rapprochés m’ont permis de te connaître mieux et de t’aimer davantage si cela est possible.

Pascale, j’ai raté ma vie. Tu as certainement ton opinion à ce sujet mais je suis allé chercher assez profondément pour savoir que je n’avais pas vraiment d’issue. J’ai tout raté sauf toi. Quand tu es née ça été le plus beau jour de ma vie. Je sais, c’est cliché, mais ce jour-là il m’a semblé que j’avais tout accompli, que j’avais fait ce que j’avais à faire. C’est peut-être vrai parce que je n’ai jamais rien accompli d’autre.

Sois certaine que je suis partie en paix. J’ai fait la paix avec mon passé et j’ai pardonné à moi-même et aux autres. J’étais prête car la vie pour moi n’avait plus aucun sens. Je me sentais comme un zombie. Et puis: vivre malade, ce n’est pas vivre.

Bien sûr il y a le regret de vous laisser derrière, toi et les enfants, mais on ne sait pas ce qui se passe après la mort physique, peut-être se retrouvera-t-on.

Enfin continue à être la femme que tu es: vive, solide, généreuse de toi-même, tu es quelqu’un à qui on peut faire confiance. Ne fais pas comme moi et ne laisse pas la vie gagner sur toi. Avance et défonce les portes s’il le faut.

Je t’aime. Ta maman.